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05 juin 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

361 000 $ pour attirer des immigrants dans la région

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Le gouvernement du Québec a accordé une aide de 361 000 $ pour attirer et favoriser l’établissement de personnes immigrantes en Abitibi-Témiscamingue.

En tout, cinq organismes bénéficieront de ce soutien dans le contexte de la pénurie de la main-d’œuvre qui afflige la région.

Le Centre local de développement (CLD) de Rouyn-Noranda recevra 207 884 $, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Témiscamingue, 42 500 $, la MRC de Témiscamingue, 26 000 $, l’organisme La Mosaïque, 42 500 $, et le CJE d’Abitibi-Ouest, 42 500 $. Un total de 200 000 $ est prévu pour les MRC d’Abitibi et de la Vallée-de-l’Or.

«Ça va nous faire plus de 550 000 $ d’injection d’argent», a mentionné Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre régional. Avec ces investissements, il a justifié les nombreuses compressions budgétaires qui ont été effectuées par le gouvernement au cours de son mandat. «On n’a pas à avoir honte de ces marges de manœuvre. Au contraire, c’est de la belle réinjection d’argent», a-t-il fait valoir.

Une ressource humaine sera attitrée pour l’Ouest et une autre pour l’Est de la région afin de travailler au recrutement de la main-d’œuvre. M. Blanchette a soutenu vouloir éviter les travailleurs itinérants de type <@Ri>fly-in, fly-out<@$p>, alors que le taux de chômage a atteint aussi peu que 3,8 % en région. «On souhaite des réinvestissements importants en main-d’œuvre. Les gens nous ont demandé de la prévisibilité. Ce sera donc des sommes sur cinq ans», a-t-il assuré.

André Rouleau se réjouit

Le directeur général du CLD de Rouyn-Noranda, André Rouleau, tout juste de retour d’une mission de recrutement à Paris, s’est réjoui de cette annonce. Il a louangé le travail de M. Blanchette dans le déblocage de ces fonds.

«Il n’y a pas juste une cible quand on veut travailler sur une pénurie de main-d’œuvre. Plusieurs initiatives seront prises, ou activités, si on veut atteindre des immigrants et faire en sorte qu’ils viennent vivre sur notre territoire», a-t-il confié, en expliquant qu’un ingénieur, un machiniste ou un soudeur ne se recrutait pas de la même façon. Il a confié que, malgré certaines préconceptions, les personnes rencontrées manifestaient de l’intérêt pour venir en région en lien avec la qualité de vie et les panoramas qu’on y retrouve. D’ici cinq ans, il y aurait 13 500 postes à combler, selon M. Rouleau.

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