Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

04 mai 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Le Parti conservateur consulte les gens de la région

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Alain Rayes, député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique québécois d’Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada (PCC), était de passage en Abitibi-Témiscamingue pour rencontrer les acteurs et les décideurs de la région. 

M. Rayes visitait Rouyn-Noranda, le 30 avril avant de se rendre à Val-d’Or, le 1er mai dans le cadre de la tournée conservatrice À l’écoute de Québécois. «On veut préparer de notre prochaine plateforme électorale. On veut entendre les préoccupations, les ambitions, ce que les gens recherchent d’un parti politique. On veut que les gens nous amènent les enjeux qui les touchent. On veut que cette plateforme reflète les ambitions des Québécois et des Québécoises. On veut être clairement l’alternative au gouvernement de Justin Trudeau», a expliqué M. Rayes.

Selon lui, les électeurs ont honte du gouvernement libéral du Canada et ils ne se reconnaissent plus dans le Parti québécois.

Un vrai candidat

Aux dernières élections fédérales, le candidat du PCC, Benoît Fortin n’avait pas été aperçu dans le comté. Il agissait comme candidat poteau, comme le dit l’expression consacrée. Alain Rayes a promis que lors des prochaines élections, il y aurait un vrai candidat dans Abitibi-Témiscamingue. «J’en fais la promesse, le recrutement va très bien un peu partout au Québec. Pendant que je suis ici, je vais rencontrer des gens qui ont de l’intérêt. Je pense que l’on sera capable de vous présenter une candidature qui risque d’être très intéressante», a-t-il déclaré. M. Rayes a ajouté qu’il croyait qu’il était temps que la population élise un député conservateur dans Abitibi-Témiscamingue ou dans Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou. Les seuls députés conservateurs élus dans la région ont été Guy St-Julien dans Abitibi, de 1984 à 1993 et Gabriel Desjardins, dans Témiscamingue, durant la même période, soit lors du règne de Brian Mulroney. Les circonscriptions ont changé de noms depuis.

Déclaration d’impôts unique

M. Rayes a parlé de certaines idées du PCC comme l’instauration d’une déclaration d’impôts unique «qui pourrait être géré par Québec, plus de pouvoir en culture et en immigration au Québec. Ce sont des enjeux d’actualités», a esquissé le lieutenant politique. Il a déploré l’abolition des postes de ministres d’État pour l’Agence du développement économique pour les régions. «Il y en avait six, dont un au Québec, Denis Lebel, que je pense que tout le monde connaît. Présentement, le ministre de Développement économique du Canada (Navdeep Bains), est un député de Toronto, unilingue anglophone.»

M. Rayes s’est aussi dit inquiet quant à la légalisation du cannabis et de l’intention du gouvernement de décriminaliser les autres drogues. «Ce sujet a été adopté sans aucun débat, ça, c’est très épeurant», a-t-il dit.

Il s’agissait du 4e arrêt de la Tournée après Montréal, Trois-Rivières et Chicoutimi.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média