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05 avril 2018

D’importants investissements en agriculture annoncés par les libéraux

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marc-André Gemme

Le député d’Abitibi-Est, Guy Bourgeois, a annoncé au nom de Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’alimentation (MAPAQ), des investissements importants pour le domaine agricole de la région.

L’annonce concernait la mise en place de trois nouveaux programmes ainsi que la bonification de deux programmes existants. «Aujourd’hui, notre gouvernement est fier d’annoncer un investissement total de 59,8 M $ sur cinq ans», a déclaré Guy Bourgeois. Notez que cette somme s’applique pour toute la province, aucun montant n’a été spécifié pour l’Abitibi-Témiscamingue spécifiquement. Le premier programme touche les priorités alimentaires. Grâce à lui, il sera possible d’élaborer et de réviser des plans de développement de la zone agricole (PDZA) ainsi que de mettre en œuvre des projets bioalimentaires structurants.

«Le développement de l’agroalimentaire passe souvent par les PDZA, alors nous sommes heureux des annonces sur ce programme, a indiqué le président de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue, Pascal Rheault. L’occupation dynamique du territoire est un enjeu important pour nous et les annonces du ministre vont toutes dans ce sens-là.»

Du côté du bureau régional du MAPAQ, on se dit également très satisfait des annonces du ministre Lessard. «Ça vient nous donner des leviers pour travailler sur la redynamisation du secteur agricole en Abitibi-Témiscamingue et pour collaborer avec les acteurs du milieu», a expliqué Alain Sarrazin, directeur régional du MAPAQ.

Laboratoires d’innovation

Un nouveau programme de laboratoires d’innovation bioalimentaire sera également mis en place. «Ces laboratoires permettront d’explorer et d’expérimenter dans l’ensemble du Québec de nouvelles approches et de nouvelles façons de faire pour le développement et la mise en valeur du secteur bioalimentaire», a affirmé Guy Bourgeois.

«On faisait déjà beaucoup d’essais en champs. Maintenant, on va pouvoir développer de nouvelles manières de développer les entreprises, a renchéri Alain Sarrazin. Pour nous, c’est nouveau, mais ça semble être un programme très intéressant pour les prochaines années.»

Encourager la relève

La relève agricole fait également partie des priorités du gouvernement libéral. Un budget de 11,5 M $ sera alloué à ce secteur. «Cette somme permettra d’appuyer la relève agricole qui décide de s’installer plus loin des grands centres ou de soutenir les entreprises agricoles de petite taille et leur permettre d’atteindre une meilleure productivité et rentabilité», a souligné le député.

Soutien au drainage

Le Parti libéral confirme la prolongation du programme de drainage et de chaulage des terres agricoles. «Depuis le début de mon mandat, je m’acharne sur ce dossier afin de maintenir et diversifier ce programme-là», a soutenu M. Bourgeois.

Ce programme est très populaire en région puisqu’il permet d’améliorer la productivité et la valorisation des terres. «C’est une annonce intéressante puisque le programme se terminait cette année, a expliqué Pierre Vachon, producteur agricole et copropriétaire de la fromagerie La Vache à Maillote. Ici en région, le drainage souterrain a été moins populaire que le drainage de surface parce qu’il est toujours question de l’efficacité de cette technique dans les argiles qu’on a en région. Ce programme va pouvoir aider les agriculteurs à investir pour améliorer leurs terres.»

Développer le bio

«La production biologique est en pleine croissance et le Québec compte aujourd’hui plus de 1200 entreprises d’agriculture biologique, a expliqué Guy Bourgeois. Afin de poursuivre cette croissance, nous avons une cible ambitieuse de doubler les superficies de grandes cultures biologiques d’ici 2025.»

C’est donc une bonification de 7 M $ sur cinq ans de la stratégie de croissance du secteur biologique. «On ne pourra jamais faire d’agriculture biologique au sens large et virer la région vers ce domaine, mais on a beaucoup d’entreprises déjà en place et on encourage les nouveaux agriculteurs à s’y intéresser, a expliqué Pascal Rheault. On sait que la demande des consommateurs augmente au niveau du biologique. N’oubliez pas que beaucoup de nos agriculteurs cultivent déjà de manière biologique. Ils n’ont simplement pas la certification.»

Au niveau du MAPAQ, on remarque que la popularité de ce genre d’agriculture augmente d’année en année. «Le programme existe depuis quelques années. Beaucoup d’entreprises ont fait l’analyse et la conversion vers l’agriculture biologique, a indiqué Alain Sarrazin. Le défi qui attend les agriculteurs dans les années à venir concerne la mise en marché. L’engouement pour ces produits augmente, mais ça reste un faible pourcentage. En région, c’est encore plus marginal compte tenu de notre faible population.»

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