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19 avril 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Des citoyens réclament une piscine au Conseil des maires

Conseil des maires du Témiscamingue en bref

©La Frontière - Lucie Charest

Plus d’une quinzaine de citoyens ont mobilisé une partie du Conseil des maires du Témiscamingue le 18 avril, manifestant leurs inquiétudes à leurs élus face à la fermeture de la piscine. Déjà sensible à l’impossibilité financière de Ville-Marie de poursuivre le service, ceux ont convenu d’assurer le leadership pour trouver une solution.

Parmi les citoyens présents, des femmes, des athlètes témiscamiens qui ont brillé à l’extérieur de la région, des intervenantes en santé. Toutes et tous ont parlé d’une même voix. Ils ont déposé une pétition de 341 noms de même qu’une lettre au PDG du CISSS pour réclamer l’implication de l’établissement au sein d’un comité pour la création d’une nouvelle piscine considérant que cette dernière est primordiale sur un territoire pour développer de saines habitudes de vie.
Une dame à mobilité réduite, Patsy Ouellette, a lancé tout un cri du cœur. «C’est le seul endroit où je peux pratiquer un sport qui me garder en forme, a-t-elle indiqué. J’y vais aussi avec mon fils, c’est une activité familiale. Notre territoire est plein de lacs, où nos enfants pourront suivre des cours de natation qui pourraient leur sauver la vie s’il n’y a plus de piscine.»
D’autres personnes présentes ont fait valoir l’attraction et la rétention de nouveaux arrivants. Josée Miron, la responsable des activités aquatiques dont le contrat arrivait à échéance, a rappelé aux élus que s’il devait y avoir une transition entre la date butoir de fermeture de la piscine de Ville-Marie en 2019 et la construction d’une autre infrastructure il faudrait s’assurer de former et de maintenir une équipe de sauveteurs qui pourront y travailler dès l’ouverture. «Ça peut prendre jusqu’à trois ans à monter une nouvelle équipe», a-t-elle mis en garde.
Une fois que les maires ont convenu de prendre le leadership pour former un comité pour la construction d’une nouvelle piscine, la préfète, Claire Bolduc, a rappelé qu’il fallait travailler ensemble. «Nous l’avons vu dans d’autres MRC, il y a de l’argent de disponible, mais tout le temps que les municipalités se chicanent entre elles pour l’endroit où le projet sera réalisé, l’argent n’est pas décaissé», a-t-elle souligné.

Nous l'avons vu dans d'autres MRC, il y a de l’argent de disponible, mais tout le temps que les municipalités se chicanent entre elles pour l’endroit où le projet sera réalisé, l’argent n’est pas décaissé. -Claire Bolduc

Autres points en bref
L’alerte qu’a lancée la préfète aux maires au sujet d’une possible disparition du transport inter-municipal n’a pas eu le même écho auprès de tous les maires. «À la Conférence régionale des élus, plusieurs MRC ont choisi de fournir une aide d’urgence au transporteur Maheux à hauteur de 25 000 $, a introduit Claire Bolduc. Il s’agit d’un levier pour obtenir des subventions du ministère des Transports qui tripleraient les sommes du milieu dans un contexte où le service n’est pas suffisamment rentable. Nous recommandons de fournir 20 000 $.» Quoique 11 maires aient voté pour et neuf contre, la double majorité requise, incluant la population de chacune des municipalités, n’a pas été atteinte. Les opposants ont tiqué sur le fait qu’il s’agissait d’une entreprise privée, ce qui a semblé avoir plus de poids dans la balance que le maintien d’un service offert à leurs populations respectives.
Les maires ont par contre donné leur appui à un projet d’installation de quatre bornes électriques à charge rapide dans les quatre municipalités où se trouvent déjà des bornes standard, soit Témiscaming, Ville-Marie, Latulipe et Notre-Dame-du-Nord.
Enfin, il a aussi été convenu d’accélérer le processus pour le développement des projets de mini centrales hydroélectriques en entreprenant d’ores et déjà la demande d’obtention des droits hydriques et de profiter de la prochaine campagne électorale pour inviter les candidats à se prononcer sur le sujet.

Relations Laforce et Winneway
Après sa rencontre avec le ministre des Affaires autochtones, le maire de Laforce, Gérald Charron, a affirmé voir poindre la lumière au bout du tunnel. «Le ministre s’est montré sensible à nos préoccupations quant à la population de Winneway qui fait partie de notre propre municipalité et des difficultés que ça entraîne pour nous, a-t-il noté. Nous avons aussi des suivis réguliers de la part des Affaires municipales. Je dirais même que le chef Steeve Mathias a montré beaucoup d’ouverture dans nos échanges. Ce qui est plutôt encourageant.»
Rappelons que selon les différents ministères, la population de Laforce de 180 habitants peut dépasser les 500 lorsque Winneway y est recensé. Ce qui entraîne des situations particulières au niveau de la liste électorale municipale et dans le remboursement de certaines quoteparts.

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