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18 avril 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Un jeune Témiscamien impressionne avec son mémoire de maitrise

Lauréat du Prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant

©Photo Clément Allard, Collection Assemblée nationale du Québec

Diplômé à la Maîtrise en histoire à l’Université de Sherbrooke, le Témiscamien Olivier Guimond a remporté le prestigieux Prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant, décerné par l’Assemblée nationale.

L’auteur a été récompensé pour son mémoire de maîtrise <@Ri>La trahison d'un amoureux des «vieilles lois françaises»? Louis-Joseph Papineau et le paradoxe du seigneur<@$p>. Il l’a reçu à l’occasion la 16e édition des Prix du livre politique. Le prix était assorti d’une bourse de 2000 $.

M. Guimond y aborde les idées politiques de Louis-Joseph Papineau, plus spécifiquement celles sur le régime seigneurial et le républicanisme. L’objectif était d’essayer de comprendre comment Papineau conciliait ces deux aspects contradictoires de sa réalité personnelle : l’un, le régime seigneurial, tourné vers la société hiérarchique et inégalitaire de l’Ancien Régime, l’autre, le républicanisme, une idéologie démocratique résolument moderne et en phase avec les courants idéologiques occidentaux des 18e  et 19e siècles. «Ma conclusion principale est que la cohérence de sa pensée est plus grande que l’ont dit les historiens et les historiennes avant moi, alors que, pour Papineau, le régime seigneurial se posait comme une institution traditionnelle incontournable pour l’implantation d’une éventuelle République démocratique dans ce qui était à l’époque le Bas-Canada. »

Vers le doctorat

M. Guimond s’est déclaré très honoré par cette distinction. «C’est en quelque sorte un sceau d’excellence apposé sur mon travail, ce qui n’est pas négligeable pour le rayonnement que pourrait avoir à l’avenir ce que j’écris», a confié l’auteur, qui a entrepris des études doctorales en histoire à l’Université d’Ottawa.

«Je pense que je peux dire sans trop de risque de me tromper que beaucoup d’étudiants et d’étudiantes au doctorat ont comme espoir de faire carrière à l’université comme professeur. C’est ce que je vise personnellement. Mais les études supérieures demandent de dédier la plus grande part de notre attention et de notre énergie aux recherches menées. Ce qui, dans mon cas, signifie que je ne pense pas toujours à l'avenir. J’essaie de faire du mieux que je peux. Si la conjoncture me permet de faire carrière à l’université une fois le doctorat derrière moi, alors ce sera tant mieux», a-t-il conclu.

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