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09 mars 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Laforce veut qu’on cesse de lui attribuer d’autres populations que la sienne

©Gracieuseté

Réélu à l’automne 2017 comme maire de Laforce, Gérald Charron revient avec un de ses chevaux de bataille lorsqu’il avait été maire de 2000 à 2013. Il trouve inconcevable que sa population varie selon les statistiques des différents ministères.

«Ça dépend quel ministère fait les statistiques, a-t-il déploré. Des fois, on m’attribue 180 de population, d’autres fois 500, mais dans le fond, nous avons autour de 150 résidents à Laforce. Ces différences entraînent de drôles de problèmes.»
De fait, les résidences d’une partie de la communauté anishinabe de Winneway ont été construites sur des terres en-deçà des limites de la municipalité de Laforce. C’est-ce qui entraînerait la confusion, selon M. Charron. «Quand vient le temps de payer les quotes-parts pour la Sûreté du Québec, avec un calcul d’une population de plus de 500 habitants, ça nous fait de 5000 $ à 6000 $ de plus. Ce serait au Fédéral à assumer ça, pas à nous. Ce ne sont pas des grosses sommes, mais c’est pour le principe», a-t-il fait valoir.

Ça dépend quel ministère fait les statistiques. Des fois, on m’attribue 180 de population, d’autres fois 500, mais dans le fond, nous avons autour de 150 résidents à Laforce. -Gérald Charron

Que les responsables paient
Lors de son premier mandat comme maire, Gérald Charron avait soulevé ce problème sans que rien n’aboutisse. Il reconnaît aujourd’hui que l’approche avait peut-être été maladroite.
«Dans le fond, je ne veux pas que nous taxions les gens de Winneway: la plupart ne sont pas propriétaires de leurs résidences, elles appartiennent à la communauté, a-t-il mis en contexte. Si on nous y autorisait, on pourrait même leur céder les terrains où ils sont établis. Ils pourraient s’agrandir vers Val-d’Or, à même les terres publiques. Il y a de l’espace en masse. Mais qu’on arrête de nous faire payer pour certains services qu’ils reçoivent et que ceux qui sont responsables des communautés paient.»

Demande de rencontre avec le ministre Kelley
Lorsque le maire Charron a soulevé ce point à la Table des maires de février, il a été convenu de demander une rencontre avec le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, qui doit se rendre à Winneway le 23 mars. Les maires de Kipawa et de Notre-Dame-du-Nord ont signifié leur intérêt à participer à une rencontre commune pour discuter de certains enjeux de cohabitation.
 

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