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28 mars 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un budget sans surprise pour les mines

Les PME pourront toutefois respirer un peu mieux

©La Frontière/Le Citoyen - Archives

Un budget sans surprise, mais qui vient quand même appuyer indirectement le développement de la filière minérale, voilà comment les deux principales associations minières du Québec ont qualifié le budget provincial 2018-2019.

«Bien qu’il n’y ait pas de mesure directe supportant les PME d’exploration minière, nous constatons que le gouvernement propose de mettre en place plusieurs mesures qui pourraient appuyer indirectement nos activités», a commenté le président de l’Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ), Frank Mariage.

L’AEMQ a notamment souligné la réfection des chemins multiressources qui existent déjà sur le territoire du Plan Nord et la construction de nouvelles infrastructures pour accéder aux ressources éloignées.

Déduction des frais liés aux études d’impact

«Ce budget ne contient aucune surprise», a pour sa part indiqué la PDG de l’Association minière du Québec, Josée Méthot, reconnaissant cependant qu’il propose tout de même quelques mesures pour appuyer l’industrie minière dans ses démarches vers le développement durable, notamment en matière de valorisation des résidus miniers.

«La mesure la plus intéressante demeure la celle qui prévoit la possibilité, pour les sociétés minières, de pouvoir déduire du calcul de leur impôt minier une partie des frais encourus pour réaliser les études d’impact social et environnemental de leur projet, a mentionné Mme Méthot. En permettant la déduction de ces frais, Québec reconnaît que les sociétés minières doivent en faire beaucoup et leur apporte une bouffée d’air.»

Coup de pouce pour les PME

La Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN) a quant à elle salué plusieurs mesures destinées aux PME, en particulier la diminution de leur taux d’imposition et la réduction de leur contribution au Fonds des services de santé.

«Ces mesures permettront d’atténuer l’impact de la hausse du salaire minimum, de la bonification des régimes des rentes et de l’assurance parentale ainsi que de la modification des normes du travail, a souligné le président de la CCIRN, Jean-Claude Loranger.

Formation et immigration

Ce dernier s’est réjoui de la volonté gouvernementale de miser sur la formation de la main-d’œuvre, surtout dans le contexte de pénurie qui frappe l’Abitibi-Témiscamingue, et de bonifier le programme qui vise l’intégration des immigrants dans les régions. «Il faudra par contre voir comment tout cela se traduira concrètement et s’assurer que ces personnes viendront occuper les postes disponibles chez nous», a-t-il fait observer.

«Comme les régions ne forment pas un ensemble homogène, nous espérons que l’enveloppe de 810 M $ pour répondre aux défis du marché du travail et la stratégie qui en découlera appuieront avec flexibilité les initiatives locales et régionales en termes d’attraction de main-d’œuvre», a renchéri Pierre Corbeil, maire de Val-d’Or et préfet de la Vallée-de-l’Or.

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