Piscine de Ville-Marie : le Conseil municipal tire la plug d’ici juin 2019

©@ La Frontière - Lucie Charest

Le Conseil municipal a tranché le 26 mars : 2600 habitants n’ont pas les moyens de soutenir seuls cette infrastructure désuète. Tous les signaux d’alarme auraient été lancés sans trouver écho au cours des dernières années selon le maire Michel Roy.

«Ça faisait partie des consultations au printemps 2016, nous avons chargé une surtaxe à nos voisins par la suite, à l’époque du maire Trudel, la proposition d’en faire une infrastructure supra-municipale avait été rejetée, a rappelé le maire de Ville-Marie, Michel Roy. Nous avons convenu de ne plus investir dans cette infrastructure dont le moindre bris pourrait nous coûter des dizaine de milliers de dollars.»
La date butoir pour la fermeture de la piscine a été fixée au 30 juin 2019, mais toutes les activités pourraient tout aussi bien fermer définitivement avant cette date dans l’éventualité d’un bris majeur d’un des équipements.

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Il y a quelques années, l'ancien maire, Bernard Flebus s’était fait expliquer en quoi consistaient les travaux de colmatage et de remplacement de joint par le responsable technique de la piscine, Jocelyn Gagnon.

Nous avons convenu de ne plus investir dans cette infrastructure dont le moindre bris pourrait nous coûter des dizaine de milliers de dollars. -Michel Roy

Partenaire d’un éventuel projet
La possibilité d’une fermeture définitive de la piscine a déjà été soulevée auprès de différents interlocuteurs à la MRC, au Comité de Planification stratégique dont font partie des intervenants en santé, en éducation et en développement économique.
«Nous travaillons activement depuis plusieurs semaines et conjointement avec eux afin de trouver une solution durable et viable pour tous après cette date butoir, a déclaré le maire Roy au lendemain du Conseil municipal. Nous misons sur une équipe de travail expérimentée à la Ville et nous demeurons positifs quant à l’implication réelle également d’élus et de partenaires qui sauront relever ce défi. Nous souhaitons être partenaires dans un éventuel projet de piscine, comme celui de La Sarre, évalué à 6 M$, mais pas le porter seul à bout de bras avec la simple capacité de payer de nos 2600 contribuables.»

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