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02 mars 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Chapadeau déplore la stratégie sur l’occupation et vitalité des territoires

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Alors que le gouvernement libéral affirme que sa nouvelle stratégie gouvernementale sur l’occupation et la vitalité des territoires est une véritable révolution, le candidat péquiste dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Gilles Chapadeau, se dit peu impressionné.

Pourtant, la nouvelle approche redonne du pouvoir aux régions. Un comité directeur a été chargé de déterminer les priorités régionales. Le gouvernement assure que désormais, les décisions se prendront du bas vers le haut.

«Une véritable révolution est en cours dans les milieux municipal et régional. Déjà, nous avons reconnu les municipalités en tant que gouvernements de proximité et aujourd’hui, nous allons encore plus loin dans la plus grande décentralisation des pouvoirs de l’histoire municipale du Québec. Avec la nouvelle stratégie pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires, le gouvernement sera véritablement au service des régions. Dans le nouveau Québec, les régions sont aux commandes», a déclaré Martin Coiteux, ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

Insuffisant

Pour Gilles Chapadeau, l’approche s’apparente plutôt à de la poudre aux yeux. Il déplore que le gouvernement qui a aboli les Conférences régionales des élus (CRÉ) et les Centres locaux de développement se targue de favoriser la concertation et de remettre du pouvoir aux régions.

«La façon de faire proposée actuellement occulte l’adhésion de l’ensemble de la population aux objectifs que l’on se donne. Avoir une destination n’est pas suffisant, il faut aussi créer du mouvement et de l’engouement», a lancé M. Chapadeau.

Il déplore qu’aucun organisme n’ait repris le mandat, autrefois dévolu à la CRÉ, de réaliser une planification stratégique. «Pour l’instant le Fonds d’appui au rayonnement des régions sert à financer des missions de l’État québécois qui ont été négligées par le gouvernement de Philippe Couillard», a renchéri le candidat.

À titre d’exemple, il a rappelé la crise de la main-d’œuvre qui frappe la région et la nécessité d’agir de façon concertée pour y remédier. Il soutient qu’un gouvernement du Parti Québécois serait plus décentralisé et redonnerait plus de pouvoir aux régions.

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