Une jeune Témiscamienne brigue l’investiture de Québec solidaire

©Photo Gracieuseté

Elle a 26 ans, elle vient de donner naissance à un enfant, elle a été élue conseillère municipale à l’automne, et voilà qu’elle se lance à la course à l’investiture de Québec solidaire (QS) pour le comté de Rouyn-Noranda-Témiscamingue. Mais de quel bois se chauffe donc Émilise Lessard-Therrien?

De fait, il n’est pas étonnant pour ceux qui la connaissent de la voir briguer cette investiture de QC qui se tiendra le 24 avril. Son implication sociale ne date pas d’hier. En 2009, alors qu’elle était aux études à l’extérieur, elle avait réalisé une vidéo recensant 280 raisons de rapatrier Omar Khadr qu’elle avait adressée à Stephen Harper. Quelques temps après son retour au Témiscamingue, elle s’est attaquée à une série de vidéos intitulée «L’Anecdote agricole». Elle y mettait en valeur les différentes productions et les producteurs agricoles du Témiscamingue. «C’était très important pour moi qu’ils rayonnent à l’extérieur de la région», a simplement confié Émilise Lessard-Therrien.

C’est le parti qui s’accorde le mieux avec mes propres valeurs, qui tiennent comme prémisse la défense du bien commun. -Émilise Lessard-Therrien

Jeune maman
Tout d’abord, Mme Lessard-Therrien avoue avoir été flattée de recevoir un appel de l’organisation témiscabitibienne de QS pour soumettre sa candidature. «C’est le parti qui s’accorde le mieux avec mes propres valeurs, qui tiennent comme prémisse la défense du bien commun, a-t-elle soutenu. Même quand j’étais à Montréal, j’habitais dans le comté d’Amir Khadir et j’avais travaillé à son élection.»
Toutefois, malgré son penchant naturel pour les causes sociales et son allégeance politique, elle a dû y penser à deux fois avant d’accepter, car elle est maman depuis à peine six mois. Elle a d’ailleurs rencontré la députée fédérale, Christine Moore, avec qui elle a échangé sur ce que ça impliquait.
«J’avais beau mettre dans la balance tous les éléments qui auraient pu être un frein, je revenais toujours à la case départ : une opportunité se présentait à moi, a-t-elle relaté. Une opportunité de défendre les intérêts, les particularités de mon territoire. Alors j’ai décidé de plonger.»

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