Sylvain Vachon se lance dans la course à l’investiture du Parti québécois

Il annonce du même coup sa démission à titre de président de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Marc-André Gemme

Sylvain Vachon, agriculteur, président de la Fédération régionale de l’UPA et souverainiste, se lance dans la course à l’investiture du Parti québécois dans la circonscription d’Abitibi-Ouest.

«Par mes fonctions à l’Union des producteurs agricoles, j’ai toujours été un défenseur de notre région et un porteur de voix pour les hommes et les femmes engagés», a affirmé Sylvain Vachon.

Il soutient avoir toujours eu le désir de défendre la réalité des régions, non seulement sur les questions d’agriculture, mais dans tous les domaines. «Plus j’y pensais et plus ça devenait évident que je devais m’investir à un autre niveau», a-t-il ajouté.

M. Vachon considère que l’Abitibi-Témiscamingue vit avec des réalités complètement différentes du reste du Québec. «Il n’y a qu’un seul vrai parti des régions et c’est le Parti Québécois, a souligné le candidat. Le seul parti social-démocrate digne de ce nom, c’est le Parti québécois. Ses valeurs correspondent toutes aux miennes.»

Il demande donc aux militants de la formation de lui faire confiance et de l’élire comme successeur de François Gendron pour les élections du 1er octobre.

Souveraineté

«Vouloir porter le chapeau du candidat du Parti québécois, c’est parce que c’est évident que je suis un souverainiste convaincu. Les membres du parti le savent parce qu’ils m’ont vu militer au fil des années, Ils ont aussi vu mes parents militer. La souveraineté, c’est ancré dans mon ADN», a déclaré Sylvain Vachon.

Il a également insisté sur le fait que la souveraineté demeure son objectif ultime. «Mes fonctions à l’UPA m’obligeaient à une certaine réserve, mais maintenant que je tente l’aventure en politique, je n’ai plus à calmer mes ardeurs de souverainiste», a-t-il lancé.

Il explique que pour atteindre la souveraineté, il faut des régions fortes. «C’est ce que je veux offrir aux membres du parti: un candidat fort, solide et qui est capable de défendre leur réalité au sein du Parti québécois», a indiqué M. Vachon.

Départ de l’UPA

Du même coup, le producteur agricole de Palmarolle a annoncé sa démission en tant que président de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue.

«Je suis un homme de valeurs et je respecte les gens pour qui je suis un représentant, a mentionné Sylvain Vachon. J’étais le président de l'Union des producteurs agricoles de l'Abitibi-Témiscamingue, mais par respect pour les hommes et les femmes que je représentais, par respect pour l’organisation, par respect des militants du PQ et par respect pour la région, je me suis dit que je ne pouvais pas faire les deux.»

Le code de déontologie de l’UPA lui permettait malgré tout de garder son poste pendant la campagne électorale. Advenant son élection à titre de député, il aurait alors dû remettre sa démission.

«Je suis beaucoup trop loyal envers le PQ et ses militants et envers l’organisation de l’UPA. Donc, malgré le fait que le code de déontologie me le permettait, mes valeurs personnelles m’empêchent de faire ça. C’est pour cette raison que j’ai remis ma démission.»

L’avenir de la Kébé-Ferme

Récemment, Radio-Canada a réalisé un topo sur la mise en vente des actifs que Sylvain Vachon détenait dans la Kébé-Ferme de Palmarolle. «C’est une entreprise privée qui nous appartient à moi et mes parents et c’est à nous de voir comment on gère ces affaires-là, a expliqué M. Vachon. Je pense que ce qui est d’intérêt public, ce n’est pas la vente de mes actifs, mais bien ma bonne job de représentation et mon goût d’en faire un peu plus pour la population de la circonscription d’Abitibi-Ouest.»

«Je suis un homme d’une intégrité déconcertante, a-t-il ajouté. Si les gens me font confiance, j’aurai les mains complètement libres pour poser les gestes nécessaires à leur défense.»

L'Amossois Grégory Vézeau a aussi annoncé qu'il sera candidat à l'investiture du Parti québécois dans Abitibi-Ouest.

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