Le Cégep et ses partenaires déposent leur projet de complexe aquatique

©Gracieuseté - Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue/Hugo Lacroix

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a officiellement déposé son projet de complexe aquatique qui comprend la construction d’une piscine semi-olympique, un projet évalué à environ 20 millions de dollars.

Le conseil d’administration du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a donné son aval au dépôt du projet mercredi. «On parle notamment d’une piscine semi-olympique de huit corridors, ce qui est plus grand que notre piscine actuelle et d’un bassin pour les bains libres ou les cours d’Aquaforme», a mentionné Sylvain Blais.

Nous avons dû phaser notre projet de complexe sportif. Il y a toujours la volonté d’arriver avec un complexe multisport ayant l’entièreté des plateaux qu’on souhaite depuis trois ans -Sylvain Blais

Ce complexe aquatique sera construit derrière le Cégep. «Ce qui est bien, c’est qu’il s’agissait du premier élément que nous devions construire selon les plans initiaux du complexe multisport», a précisé le directeur général.

Alors qu’au départ, le complexe aquatique devait avoir 1 700 m² de superficie, il sera de 3 200 m².

La piscine transformée

L’endroit où se situe actuellement la piscine de l’établissement collégial sera transformé. «Quelle sera l’utilisation exacte des locaux? Nous n’avons pas encore statué. On a des idées, mais on va se chicaner pour les espaces quand on aura l’accord», a blagué Sylvain Blais.

«C’est certain que nous voulons que ces nouveaux locaux puissent servir au Cégep, à l’université ainsi qu’à la communauté», a-t-il ajouté.

Réponse attendue d’ici un an

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue devra attendre la réponse du gouvernement québécois. «On ne sera pas les seuls à effectuer un dépôt. Par expérience, ça peut prendre entre six et huit mois à analyser avant d’avoir les premières réponses», a expliqué Sylvain Blais.

Si tout va bien, le complexe aquatique pourrait être livré en 2020 ou en 2021.

Il faut rappeler que les élections provinciales approchent aussi à grands pas. «On va tomber dans ce coin-là, a avoué Sylvain Blais. Il faut se demander s’ils vont souhaiter donner une réponse avant les élections ou après. C’est certain que ça pourrait influencer, mais je ne suis pas député ou ministre.»

«On a limité notre appétit» - Sylvain Blais

Le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue Sylvain Blais aurait aimé réaliser le projet de complexe sportif d’un seul coup. Cependant, la bouchée était tout simplement trop grosse.

«On a limité notre appétit», a-t-il lancé.

«On était incapable de trouver le montage financier qui nous aurait permis de le réaliser. Les programmes disponibles financent les infrastructures à raison de 50%. Trouver la moitié d’un projet de 40 millions, à court terme, était impensable», a-t-il ajouté.

Ainsi, en raison des programmes disponibles, les quatre partenaires (Cégep, UQAT, CSRN et la Ville de Rouyn-Noranda) ont pris une autre direction. «Nous avons dû phaser notre projet de complexe sportif. Il y a toujours la volonté d’arriver avec un complexe multisport ayant l’entièreté des plateaux qu’on souhaite depuis trois ans», a indiqué le directeur général de l’établissement collégial Sylvain Blais.

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