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15 février 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Québec solidaire considère la circonscription comme étant prenable

Rouyn-Noranda-Témiscamingue

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire croit que Rouyn-Noranda-Témiscamingue pourrait être conquis par son parti aux prochaines élections. 

Le 14 février le porte-parole était en visite au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda à l’occasion d’une Opération campus où il a discuté avec des étudiants et ensuite il a animé une soirée publique ayant pour thème Comment gagner Rouyn-Noranda. Des gens de QS ont aussi profité de l’occasion pour faire signer une pétition réclamant que les stages des étudiants soient rémunérés.

QS  a eu connu l’un de ses meilleurs scores en dehors de Montréal en 2014 dans le comté, avec 11,56% des voix. Bien que Guy Leclerc ait été le candidat solidaire des deux dernières élections, personne n’a encore été investi pour le parti cette année. «On est ici dans une perspective de mobilisation. Guy a fait un super bon travail, il a été un exceptionnel candidat. Si c’est lui la prochaine fois ça serait aussi une excellente candidature, mais l’investiture n’est pas faite encore», confié M. Nadeau-Dubois. Le libéral Luc Blanchette l’avait remporté avec 37,98% des votes en 2014, le péquiste Gilles Chapadeau avait récolté 32,24% des voix et Bernard Flébus de la Coalition avenir Québec avait obtenu 17,27% des suffrages.

Le co-porte-parole croit que l’alternance Parti libéral du Québec et Parti québécois a fait son temps.

Économie et nationalisation des mines

Gabriel Nadeau-Dubois était déçu que les porte-parole de Québec solidaire (QS) ne soient pas invités par la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda au même titre que les chefs des trois principaux partis du Québec. «Je trouve dommage que la Chambre de commerce décide que l’on ne vaut pas la peine d’être entendu.» Dans son programme, voté en 2011, Québec solidaire prévoit placer les mines sous le contrôle public avec une participation majoritaire de l’État. «Les ressources naturelles et en particulier les mines, c’est important pour le Québec et ça fait partie du moteur économique du Québec. Ce qu’il faut s’assurer c’est que ce soit durable», a-t-il dit en ajoutant que la collectivité devait recevoir sa part des profits.

Jean-Claude Loranger, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, a expliqué que son organisme n’invitait pas les tiers partis. Il a aussi expliqué qu’il ne croyait pas que la nationalisation des mines serait une bonne idée. «Les gens sont prêts à nationaliser les mines quand ça va bien, mais quand ça va mal, qui va payer pour ça? Les gens voient le pactole là-dedans, mais après avoir nationalisé, il faut aller quand même chercher du financement à l’extérieur, ce n’est pas vrai que l’on va supporter le développement minier à même la taxation des Québécois», a-t-il dit.

Crise de la main-d’œuvre

Le co-porte-parole considère que l’immigration pourrait être une des solutions pour pallier à la crise de la main-d’œuvre. Il a critiqué le gouvernement libéral pour avoir aboli les directions régionales. «Elles permettaient de régionaliser l’immigration et de réfléchir l’arrivée des nouveaux arrivants partout sur le territoire. C’était la pire des décisions», a-t-il expliqué. 

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