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15 février 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Opposition à un traitement particulier à propos des milieux humides en région

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Archives – Thierry de Noncourt

Le Regroupement Vigilance Mines de l'Abitibi-Témiscamingue (Revimat) n’est pas d’accord pour que Rouyn-Noranda ou d’autres villes de la région bénéficient de règles différentes en lien avec l’application de la nouvelle loi 132 sur la protection des milieux humides et hydriques. 

Rouyn-Noranda demande une exception

Récemment, la Ville de Rouyn-Noranda a adressé une demande au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) pour modifier le régime de compensation afin de tenir compte des réalités de la région. Le conseil municipal craint que cette loi ne mette un frein au développement immobilier étant donné que 23,5 % des 6500 km2 du territoire de Rouyn-Noranda sont situés en milieux humides. La Chambre de commerce et d’industrie a donné son appui à la Ville dans ce dossier.

Pour eux, la compensation de 20 $ le mètre carré exigée rend les projets de développement presque irréalisables.

La question préoccupe les gens d'affaires

Vision globale

Marc Nantel, porte-parole de Revimat croit que la valeur des milieux humides est trop grande pour commencer à faire des exceptions selon les régions. Il croit qu’il faut avoir une vision globale. «C’est milieux humides sont dans l’ensemble du globe terrestre. Ils ont une fonction biologique très évidente. Ce sont des puits de carbone, ils agissent sur le plan de la filtration et de la purification de l’eau. Quand on compartiment le vivant, on ne regarde pas le grand portrait de la qualité de l’air et de l’eau», s’est-il opposé.

Marc Nantel croit que l’argument selon lequel il n’y a plus de terrains disponibles à Rouyn-Noranda n’est pas valable et qu’il y a du potentiel en périphérie du noyau urbain.

«Ils n’ont pas fait la preuve qu’il n’y a pas de possibilité autour dans les quartiers adjacents ou ruraux. Je pense qu’ils veulent tout centrer dans la ville», a-t-il lancé.. Il ne croit pas que l’enjeu de l’étalement urbain soit aussi important que la destruction d’écosystèmes qui ont des fonctions primordiales pour l’environnement dans lequel nous vivons. «On parle de changements climatiques et l’un des filtres naturels, qui ne représente que près de 9 % du territoire au Québec, on va l’exploiter d’avantage», a-t-il déploré. Il considère que la vision de la Ville selon laquelle il est possible d’exploiter davantage ici manque de vision et de considération globale. 

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