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09 janvier 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les groupes communautaires sonnent l’alarme

Le manque de financement pourrait mener à leur fermeture

Les groupes communautaires de la région sonnent l’alarme. Le manque de financement, qui perdure depuis plusieurs années, pourrait mener à leur fermeture.

Les responsables des groupes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue ont tenu une conférence de presse conjointe le 9 janvier, à Rouyn-Noranda, pour dénoncer la situation.

Les organismes réclament plus de financement et l’indexation. 

«Les actions collectives sont guidées par des valeurs de justice sociale, de solidarité, d’équité, de respect et de liberté. Elles visent la pleine reconnaissance et la pleine application des droits humains», a rappelé Adeline Laquerre, du Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue (REPAT).

Les acteurs sociaux ont expliqué qu’ils ne pouvaient pas faire de campagnes de financement parce que cela n’assurait aucun financement récurent et parce que le gouvernement avait adopté, en 2001, une politique qui devait assurer un soutien financier aux groupes de défense des droits.

Alocat, toujours pas de financement

Bruce Gervais, coordonnateur de l’Association de locataires de l’Abitibi-Témiscamingue (Alocat) a rappelé que son organisme ne bénéficiait d’aucun financement gouvernemental depuis sa création, il y a six ans.

«Il y a 20 000 locataires en Abitibi-Témiscamingue. Le loyer moyen est d’à peu près 623 $. Ça contribue à l’économie. Il y a 2800 locataires qui dépensent 50 % de leurs revenus pour se loger», a-t-il dénoncé.

Karine Lavallée, du Regroupement des associations de personnes handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue a paraphrasé M. Gervais en rappelant que «quand on ne connaît pas nos droits, c’est difficile de les faire valoir». Elle a ajouté que 11 % des gens de la région étaient aux prises avec une limitation fonctionnelle, soit près de 16 000 personnes. Chrystyan Jacques, du Regroupement d’entraide des personnes assistées sociales de Rouyn-Noranda, a dénoncé les problèmes d’accessibilité à l’aide sociale.

Travailleurs accidentés

«On essaie de simplifier le processus juridique entourant les contestations de la CSST en offrant à nos membres un service juridique de qualité», a expliqué Nada Rais, de l’Association des travailleurs et travailleuses accidentés de l’Abitibi-Témiscamingue.

Johannie Marleau-Houle, du Regroupement des femmes de l’Abitibi-Témiscamingue, a souligné que l’écart salarial homme-femme était important en région en raison des salaires très élevés des travailleurs miniers, avec une différence moyenne de 12 000 $. «On est limité dans nos interventions et on doit réduire nos heures d’ouverture», a-t-elle déploré.

«Notre mission est d’informer les chômeurs et chômeuses en regard de la Loi de l’assurance emploi», a expliqué Louiselle Luneau de Chômage action Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec

François Lemieux, du REPAT, a soutenu que son organisme avait proposé des solutions concrètes pour l’amélioration des conditions de vie de la population au cours des années.

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