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08 janvier 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Le ministre des PME parle d’allégement réglementaire

©La Frontière - Thierry de Noncourt

Stéphane Billette, ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional, s’est adressé aux membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, le 8 janvier, pour parler d’allégement réglementaire pour les PME.

Le ministre a rappelé que 99,6 % des entreprises québécoises étaient des PME, soit plus de 225 000. Il a parlé du nouveau guichet unique pour les entreprises, Entreprise Québec, qui a pour objectif de faciliter la vie des entrepreneurs.

«La manière dont ça fonctionne, c’est par cinq ou six questions: je veux me partir un restaurant, faire de la livraison. On entre une seule fois notre adresse, tout se fait tout seul. Démarrer une entreprise, auparavant, prenait en moyenne 17 jours, en excluant le financement. Maintenant, c’est cinq jours. Il y a même des entreprises qui ont réussi à démarrer en moins de deux heures», a-t-il soutenu.

Crise de la main-d’œuvre

Le ministre Billette a reconnu l’ampleur de la crise de la main-d’œuvre au Québec et en région. Il a reconnu qu’il fallait faire plus d’efforts pour favoriser l’établissement des nouveaux arrivants dans les régions. Il a aussi plaidé pour d’avantage d’automatisation dans les entreprises et insisté sur la rétention et le retour des jeunes dans leur région. Il a donné l’exemple de l’établissement d’un bureau d’Ubisoft au Saguenay-Lac-Saint-Jean comme un facteur favorable. «Maintenant, ce que les gens veulent, c’est la qualité de vie», a-t-il déclaré.

Questionné sur les moyens de favoriser l’achat local, Stéphane Billette a mis de l’avant l’allégement réglementaire et encouragé les PME à exporter en s’affichant sur Internet.

Trop de règlementation, pas de solution

Valérie Fillion, directrice générale de l’Association de l’exploration minière du Québec, a soulevé comme irritant majeur la lourdeur des tracas administratifs des entreprises déjà établies. «Le dédoublement de demandes d’autorisation, le travail en silo entre les ministères et dans les ministères… On n’en voit plus la fin à un moment donné», a-t-elle souligné.

Le ministre a reconnu qu’elle touchait un point important, mais il n’a pas donné de réponse ni de piste de solution claires à cet enjeu. «À la table sur l’allégement, c’est exactement ce que l’on va chercher à faire», a-t-il répondu.

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