Lancement d’une table Oui-Québec pour l’indépendance

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Archives

Bien que l’appétit pour l’indépendance du Québec soit au plus bas dans la population, certains militants continuent d’y croire et d’y travailler avec conviction.

C’est le cas de Gérard Thomas, président intérimaire de la Table de concertation Oui-Québec, qui travaille à mettre en place un comité pour en faire la promotion.

«Les objectifs de la Table de concertation régionale sont de permettre aux citoyennes et citoyens de la région, en-dehors des lignes partisanes, d’échanger d’une façon constructive des idées qui nous donnent le goût de faire un pays» a-t-il expliqué.

Catalogne et Brexit

Malgré les expériences catalanes et du Brexit qui ont donné des résultats mitigés, M. Thomas croit encore que la souveraineté du Québec est pertinente.

«Quand on observe la situation là-bas, on commence à voir le vrai visage des présidents et premiers ministres [européens]. Ils ont peur que la même chose se passe chez eux. Mais l’autodétermination des peuples, ce n’est pas le Québec qui l’a inventée. La pertinence est encore là», a soutenu le militant.

Immigrants et Premières Nations

Il s’est dit en faveur de l’immigration et d’une intégration positive des immigrants. Il a fait valoir que des ponts devaient être établis entre les membres de Oui-Québec et les Premières Nations. «Il y a déjà des rencontres qui ont lieu», a-t-il indiqué.

En région, les activités de Oui-Québec ont débuté en septembre 2017 à Rouyn-Noranda, puis se sont poursuivies en novembre à Val-d’Or et à Amos en janvier. Les membres iront échanger à La Sarre le 11 février et à Ville-Marie le 25 février.

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