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21 septembre 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

De nombreuses décisions entérinées avant de passer le flambeau

Conseil des maires en bref

©TC Media - Lucie Charest

Le 20 septembre, un sentiment d’urgence semblait régner à la Table des maires du Témiscamingue : urgence de mener des dossiers à terme, urgence de cristalliser des orientations avant que plusieurs élus, dont le préfet Warolin ne passent le flambeau.

Ainsi, une résolution pour mettre sur pied une régie communautaire de l’énergie a été adoptée sans toutefois récolter l’unanimité. Les maires de Kipawa et de Ville-Marie ont dit préférer attendre de savoir ce que ça impliquerait avant de se prononcer.
«Une régie communautaire de l’énergie, c’est en quelque sorte, une coquille qui se remplira au fur et à mesure que les projets de mini centrales hydroélectriques évolueront, a fait valoir le préfet Arnaud Warolin. Nous en avons besoin pour développer un partenariat avec les Premières Nations. Ce que les maires nous disent, c’est qu’avec l’expérience de la création d’une régie incendie, ça prend une ressource à temps plein pour faire avancer ces dossiers. Ce sera possiblement une ressource externe qui aura l’expertise qui s’en chargera.»

©TC Media - Lucie Charest

Le préfet Arnaud Warolin a insisté sur l'importance de créer une Régie communautaire de l'énergie lors du Conseil des maires du 20 septembre.

Une régie communautaire de l’énergie, c’est en quelque sorte, une coquille qui se remplira au fur et à mesure que les projets de mini centrales hydroélectriques évolueront. -Arnaud Warolin

Abattoir
M. Warolin a prévenu les maires que des actions, dont une sortie dans les médias, seraient bientôt entreprises pour relancer les deux paliers de gouvernement sur la problématique d’absence d’abattoir sur le territoire.
«J’ai commencé mon premier mandat, en 2009, il y a huit ans avec, cette problématique et il ne s’est toujours rien passé. Nos producteurs sont toujours obligés de faire abattre leurs animaux à Thurso à huit heures d’ici.»
Pour régler ce problème, M. Warolin songe davantage à obtenir une modulation avec les abattoirs situés plus près du territoire qui permettrait aux producteurs locaux de vendre leur viande abattue dans les commerces locaux, qu’à la construction d’une nouvelle infrastructure.

Table GIR
Les maires ont également entériné la proposition de délester la MRC de la coordination de la Table GIR, ou Table de gestion intégrée de la ressource, en la confiant à l’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue. «Ils ont l’expertise, les connaissances et la compétence pour le faire, a assuré Arnaud Warolin. Ils viendront au Témiscamingue une fois par semaine. Ce sont eux qui organiseront les rencontres mensuelles avec les intervenants du milieu. Nous avons choisi de dégager nos propres ressources pour qu’elles s’occupent de la gestion des gravières et sablières.»
On se souviendra que la Table GIR du Témiscamingue avait été la première à voir le jour dans la région au milieu des années 2000. Des protocoles d’entente avec tous les utilisateurs dont celui de la protection de l’habitat de différents poissons, en février 2010, avaient été ratifiés dans le plus grand enthousiasme par les 18 membres utilisateurs de la forêt. Elle était alors coordonnée à partir de la Société de développement du Témiscamingue. Quelques années plus tard, en février 2012, du sable s’était toutefois glissé dans l’engrenage après que M. Warolin ait mis un des membres de la Table GIR en demeure pour des propos que tous les autres administrateurs niaient qu’il ait tenus lors d’une rencontre. Plusieurs d’entre eux avaient alors démissionné en bloc. La Table GIR avait par la suite été rapatriée à la MRC.

Autres décisions et question
- Un contrat de service pour une durée de trois ans a été conclu avec la Société de développement du Témiscamingue. Un nouveau protocole de gestion des Fonds d’investissement local (FLI) et Fonds local de solidarité (FLS) totalisant 1 069 830 $ a également été adopté dans le cadre d’une politique commune d’investissement.
- Une citoyenne, Chantal Tremblay, a profité de la période de questions pour questionner la pertinence d’utiliser l’argent des contribuables pour que quatre élus aillent donner leur appui à Luc Blanchette lors d’un cocktail à Rouyn-Noranda où des ministres étaient présents.
«Vous êtes photographiés avec M. Blanchette pour lui donner son appui sur sa page Facebook. Ça a coûté combien, vous avez parlé de quoi avec les ministres, ça a fait avancer quels dossiers», a-t-elle lancé. La réponse du préfet Warolin a été plutôt vague.
«C’est le seul endroit où nous pouvons rencontrer des ministres, a-t-il justifié. Mme Lyna Pine a pu parler avec le ministre Coiteux. Pour les photos avec M. Blanchette, vous savez comment sont les politiciens, on se rend pour rencontrer des ministres, ils font des photos. Pour ma part, je me rendais à Maniwaki, les coûts de déplacement auraient été les mêmes.»
 

©TC Media - Lucie Charest

Le contrat de service avec la Société de développement a été renouvelé pour une durée de trois ans. M. Warolin est ici en compagnie de la directrice générale de l'organisme, Nadia Bellehumeur et du président, Daniel Bourgault.

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