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04 décembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

François Blais dans la région pour parler de main-d’œuvre

En pleine crise de la main-d’œuvre et particulièrement en région, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, est venu à la rencontre des acteurs locaux pour entendre leur point de vue. 

«On a eu une tribune où l’on a pu faire part de nos inquiétudes et pour partager nos solutions. L’avenir des régions va résider dans leur capacité à se prendre en main. On subit certaines règles, que je considère comme du mur-à-mur», a confié Jean-Yves Poitras, commissaire industriel à la Corporation de développement industriel de Val-d’Or.

Certaines pistes de solution ont été abordées avec le ministre, notamment le recours à l’immigration ou la main-d’œuvre autochtone. Rappelons que certaines entreprises régionales ont déjà recours à la main-d’œuvre étrangère pour combler leurs besoins pressants.

Stratégie nationale

Le premier ministre a confié la responsabilité au ministre de préparer une stratégie nationale de la main-d’œuvre. Cette stratégie, qui implique 10 ministères, devrait être dévoilée au printemps. «L’économie va très bien, le taux de chômage n’a jamais été aussi bas, mais de plus en plus, on a de la difficulté à recruter de la main-d’œuvre. Ça met en danger certaines entreprises», a expliqué M. Blais.

En octobre, le taux de chômage se situait à 5,5%  en région. 

Il a rencontré le Conseil régional des partenaires du marché du travail de l’Abitibi-Témiscamingue, qui regroupe des acteurs des milieux syndicaux, de l’éducation, des affaires et du communautaire. «On a reçu plusieurs propositions qui touchaient notamment l’éducation. Comment ça peut s’adapter à cette nouvelle situation? On nous demande plus de flexibilité en formation, notamment professionnelle. On a eu de bonnes propositions par rapport à la main-d’œuvre autochtone. Ici, comme ailleurs au Québec, vous avez accès à une main d’œuvre à proximité», a expliqué François Blais.

Partenaires syndicaux

Donald Rheault, président du Conseil central CSN de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec, croit que les employeurs doivent améliorer les conditions de travail pour maintenir leurs employés au sein de leurs entreprises. Il reconnaît que la venue de travailleurs étrangers peut contribuer.

«Mais on a encore des gens aptes au travail, mais qui ne sont pas dans les milieux de travail et il y a les communautés autochtones. Il y a sept communautés algonquines sur le territoire. Ils ont droit au chapitre eux aussi. Il faut viser plus large que juste l’immigration», a-t-il confié. 

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