Gilles Chapadeau de nouveau sur la ligne de départ

Élections générales québécoises 2018

Celui qui a été député du Parti québécois de 2012 à 2014 dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue tentera de prendre sa revanche sur Luc Blanchette député libéral sortant. Les élections générales sont prévues pour le 1^er octobre.

M. Chapadeau a été investi le 14 décembre en tant que candidat péquiste. «Nous avons besoin de quelqu’un qui va se lever et qui va défendre le modèle de l’Abitibi-Témiscamingue, ce que l’on a bâti au cours des 50 dernières années. Nous avons nos façons de faire. La concertation, par exemple, ça fait partie de l’ADN de la région. Actuellement, personne ne se lève pour nous défendre et dire c’est assez! C’est ce que je m’engage à faire» a déclaré M. Chapadeau.

Il a ciblé trois grands enjeux pour la région. La santé, l’éducation et la culture. Récemment, le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) a confirmé que la région serait la seule au Québec à perdre du financement, tandis que Rouyn-Noranda est reconnu pour son dynamisme culturel. Les autres régions recevront donc une augmentation de 9% contre une diminution de 9% ici.

Militant

Gilles Chapadeau est retourné à son poste de conseiller régional FTQ pour l'Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec à la suite de sa défaite, mais il est demeuré actif sur la scène politique et militant activement auprès de certaines instances régionales, notamment au Conseil régional de développement de l’Abitibi-Témiscamingue (CRDAT) qui a été ressucité à la suite de l’abolition de la Conférence régionale des élus (CRÉ) en 2014. «Je me suis impliqué dans ce qu’un militant doit faire pour changer des choses, Touche pas à ma région, Comité des dix, la Chambre de commerce, différents conseils d’administration en plus de représenter les travailleurs et travailleuses», a-t-il confié M. Chapadeau a aussi accompagné les différents députés péquistes lors de leurs visites en région.

Terminer le travail

Gilles Chapadeau n’a siégé que durant deux ans et il souhaiterait terminer le travail qu’il n’a pas eu le temps de faire. «Je vais aller à la rencontre des gens, dialoguer avec eux et ensuite nous allons proposer une plateforme qui sera la nôtre pour le comté», a soutenu le candidat.

Il soutient ne pas s’inquiéter de la candidature de Jéremy Bélanger pour la Coalition avenir Québec et il rappelle qu’il reste dix mois avant les élections et que les choses et l’opinion publique peuvent changer d’ici là.

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