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24 novembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Vers un nouveau modèle de concertation régionale

©Archives

Une étude a été réalisée au cours de la dernière année pour déterminer les priorités régionales et identifier le modèle de concertation qui serait meilleur pour l’Abitibi-Témiscamingue. 

Le Forum régional en développement social de l’Abitibi-Témiscamingue permettra de rassembler les acteurs régionaux pour discuter de ces enjeux. Le forum se tiendra le mardi 28 novembre à la salle du Cinquantenaire de l’aréna d’Évain.

Le projet a vu le jour, entre autres, en réaction à l’abolition de la Conférence régionale des élus, en 2015, qui était l’espace de concertation régionale. Plusieurs acteurs de la région avaient réagi et s’étaient mobilisés à travers le mouvement Touche pas à ma région!. Par la suite le Conseil régional de développement de l’Abitibi-Témiscamingue (CRDAT) a été relancé. Toutefois, le CRDAT n’a pas été très bien accueilli par le Conférence des préfets, qui avait repris le flambeau en quelque sorte de la CRÉ. Des frictions ont surgi entre les deux organismes.

©Archives

Manifestation «Touche pas à ma région» en 2015.

50 000 $ de la Fondation Chagnon

Grâce à la Fondation Chagnon, un montant de 50 000 $ a été rendu disponible pour la réorganisation de la concertation régionale. La Conférence des préfets a agi en tant que fiduciaire dans le projet et un chargé de projet a été embauché: Samuel Pelletier, étudiant à la maîtrise en sociologie à l’Université de Montréal. L’objectif de la concertation est d’éviter que les institutions et acteurs régionaux ne travaillent en silos, chacun de leur côté, au risque de dilapider les énergies et les budgets de manière inefficace.

Un nouvel Espace de concertation en développement social de l’Abitibi-Témiscamingue (ECDSAT) est en processus de création.

Portrait de la concertation

«Je suis arrivé le 14 janvier dernier. Mon mandat était de réaliser un portrait des actions concertées en Abitibi-Témiscamingue, pour les MRC, municipalités et organismes régionaux. Nous avons envoyé un questionnaire, réalisé des entrevues téléphoniques, procédé à de la recherche sur les sites web des organismes, pour dresser le portrait le plus fidèle possible», a expliqué Samuel Pelletier, chargé de projet pour l’ECDSAT. Quelque 573 actions concertées ont été répertoriées.

©Thierry de Noncourt

Samuel Pelletier a été étonné par la vigueur de la volonté de concertation en Abitibi-Témiscamingue.

Le sociologue a constaté à quel point les valeurs de concertation étaient enracinées en région.

«J’ai été surpris de constater qu’avec une aussi petite population dispersée sur un si grand territoire, il y avait autant de concertation. Je pense que c’est une culture propre à la région», a confié M. Pelletier. Selon lui, les intervenants étaient soulagés de savoir que la concertation était en voie de se restructurer dans la région.

Il a constaté que malgré la bonne volonté des préfets, le développement social ne semblait pas une priorité pour la Conférence des préfets. L’organisme semblait davantage interpellé par l’économie. Toutefois, selon M. Pelletier, il est important que la Conférence continue de défendre la démarche pour lui donner une crédibilité politique. 

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