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02 novembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

La Conférence des préfets se porte à la défense de la culture

©TC Media - Archives

La Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue dénonce le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) à propos de son insensibilité aux spécificités régionales. 

Quand L'UNESCO reconnait la valeur de CULTURAT

«Le milieu municipal régional se positionne au 6e rang en matière d’investissement dans la culture au Québec avec des dépenses de 81 $ par habitant. Nul besoin de mentionner l’effervescence culturelle qui caractérise notre région depuis quelques années; il suffit de mettre le nez dehors. Dans ce contexte, il est d’autant plus étonnant de constater que nous sommes la seule région à avoir subi une baisse. De plus, si l’on conjugue cela à la perte de notre direction régionale du ministère de la Culture et des Communications, cette situation devient préoccupante», a déclaré Pierre Corbeil, préfet de la MRC de la Vallée-de-l’Or.

Rappelons que la région a subi des coupures de l’ordre de 127 390 $ en subventions destinées aux organismes dédiés au rayonnement de la culture.

Soulignons aussi l’apport de la démarche CULTURAT, qui fait l’unanimité dans la région et qui a même été louangée par l’UNESCO. La démarche, en plus de favoriser l’art urbain avec des fresques qui ornent les murs des villes, fait aussi une large place à la culture autochtone et permet le rapprochement des communautés de la région.

Luc Blanchette dénonce aussi

Même Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre responsable de la région, a dénoncé la situation dans le cadre d’une allocution au Festival du cinéma international de l’Abitibi-Témiscamingue.

Selon la Conférence des préfets, l’Abitibi-Témiscamingue est confrontée à des défis que d’autres régions, plus près des grands centres, ne connaissent pas. Les organismes culturels de la région sortent affaiblis à cause de la décision du CALQ. La région est largement reconnue pour la vitalité de sa culture, une réalité qui semble complètement ignorée par le CALQ. Étant éloignés des principaux bassins d’artistes et des principales instances qui œuvrent dans le secteur, les organismes doivent rivaliser d’inventivité pour offrir la qualité d’événements dont bénéficie aujourd’hui la région.

«La réponse du CALQ à cette ingéniosité et à cette différence s’exprime aujourd’hui par des coupures dans nos organismes. Nos organisateurs d’événements et nos artistes sont inventifs, mais nos réalités régionales l’exigent également. Le CALQ doit sérieusement s’interroger sur les particularités intrinsèques de notre territoire et du contexte dans lequel évoluent nos organismes avant de prendre des décisions», a dénoncé Arnaud Warolin, préfet sortant de la MRC de Témiscamingue.

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