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17 novembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Blanchette questionné durant deux heures à l’Assemblée nationale

À propos de son incapacité à défendre les intérêts de la région

Martin Ouellet, député de René-Lévesque a demandé l’interpellation de Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec à propos de son incapacité à défendre les intérêts de la région.

M. Blanchette a fait face à un barrage de questions de partis d’opposition durant deux heures, le 17 novembre, à l’occasion d’une séance de la commission sur l’aménagement du territoire.

Martin Ouellet a rappelé que la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda avait fait une sortie, en mars, à propos des dossiers qui n’avançaient pas assez rapidement. Il a aussi déploré la crise de la main d’œuvre.

«De la part du gouvernement, les solutions sont absentes, on semble incapable de proposer des solutions innovantes pour inciter les gens à venir s’installer dans la région», a-t-il dit en plus de rappeler qu’il y aurait plus de 13 500 postes à combler en région en 2019.

Réponses

M. Blanchette a affirmé qu’il travaillait sans relâche pour sa région et qu’il était fier d’être le ministre régional. Il a répondu par la négative à la critique selon laquelle, il préférait son travail de ministre à celui de député.

«Il faut faire les deux, ce sont des responsabilités supplémentaires que l’on assume. On est toujours d’abord et avant tout député de sa circonscription», a-t-il dit.

Il a rappelé que le projet d’agrandissement de l’aérogare avait été accepté. Il a dit que les investisseurs avaient repris confiance dans les mines du Québec. «Nous sommes la meilleure région périphérique en matière de performance sur le plan économique, en matière d’investissements et d’emplois», a-t-il soutenu avant de reconnaître l’enjeu de la crise de la main d’œuvre. Il a dit que le taux de natalité de la région était supérieur au reste du Québec et que ça permettait d’améliorer le bilan migratoire.

IRM et radiothérapie

Le député Ouellet a rappelé la saga de l’appareil d’imagerie par résonnance magnétique (IRM), où la volonté du CISSSAT de l’installer de manière permanente à Amos a été ignorée. Il a aussi soulevé le dossier du centre de radiothérapie qui traîne en longueur et qui ne bénéficierait qu’un d’un seul accélérateur contrairement à la norme qui serait de deux. Il a aussi parlé des nombreuses ruptures de service en santé.

M. Blanchette a rappelé l’historique de l’IRM mobile et démenti que l’établissement à Amos était souhaité partout en région. « [L’IRM] mobile, c’est la façon la plus sûre d’avoir un service de proximité pour l’ensemble de la région», a-t-il déclaré. Quant à la radiothérapie, il a plaidé la complexité du dossier pour justifier les délais. La première annonce dans ce dossier remonte à l’époque de Daniel Bernard. M. Blanchette a dit qu’un deuxième accélérateur pourrait être ajouté au besoin.

Le dossier des caribous de Val-d’Or a aussi été abordé en plus d’autres enjeux comme l’eau potable à Anglier.

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