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30 octobre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Le PQ en tournée contre la pauvreté et pour la solidarité

Le 30 octobre, trois députés du Parti québécois (PQ) étaient de passage à Rouyn-Noranda pour rencontrer des membres des groupes communautaires et pour en savoir davantage sur leurs besoins et les causent qui les animent. 

«Notre tournée s’appelle Solidarité en action, nous avons été mandatés pour aller à la rencontre des différents groupes qui luttent contre la pauvreté, que ce soit dans le logement, les services sociaux, les services pour les personnes aînées. La lutte à la pauvreté ça comporte plusieurs aspects», a expliqué Catherine Fournier, députée de Marie-Victorin. Elle était accompagnée d’Harold Lebel, député de Rimouski et de Dave Turcotte, député de Saint-Jean.

Écouter et proposer des pistes de solutions

Les députés étaient là pour mieux comprendre les réalités auxquelles sont confrontés les groupes communautaires. Ces derniers dénoncent le gel de leur financement depuis plusieurs années, ce qui entraîne une perte de revenu étant donné l’inflation qui pousse tous les tarifs à la hausse. «Nous avons déjà annoncé notre position là-dessus, a dit Dave Turcotte, dès notre prise du pouvoir, nous allons investir 200M$ sur les quatre années du mandat, avec 60M$ dès la première année». Il a ajouté que le PQ voulait indexer le financement des groupes communautaires autonomes en plus de proposer de mettre en place un mécanisme de révision de cette aide pour répondre aux réalités spécifiques aux régions. Les députés du PQ plaident pour un rehaussement du salaire minimum à 15$ l’heure en 2022.

Logement social

L’une des principales revendications à Rouyn-Noranda et en région concerne les places en logement social qui font cruellement défaut. Un projet de 72 unités de logement social a été abandonné dans la foulée des coupures au programme Accès-Logis par le gouvernement libéral. «Maintenant, ils le rétablissent, ils veulent revenir au nombre de 3 000 par année. Au fond, c’est un mirage, parce qu’ils n’indexent pas le programme. Les groupes doivent composer avec des coûts maximums admissibles de construction datant de 2009, alors qu’on est en 2017 et que les coûts de construction sont beaucoup plus élevés en Abitibi-Témiscamingue», a expliqué Mme Fournier. Selon elle, le PQ prendrait en considération les différentes réalités régionales ou spécifiques à certains milieux en plus de calculer selon les coûts actuels de construction.

«On a un gouvernement qui centralise ses décisions depuis trois ans, en région on le sait ça. À Québec, ce n’est pas vrai qu’ils savent ce qui se passe dans chaque région», a dénoncé Harold Lebel.

Les députés avaient prévu un arrêt à Val-d’Or en fin de journée avant de reprendre la route vers Québec.

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