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26 octobre 2017

Couverture cellulaire: la MRC d’Abitibi-Ouest veut se prendre en main

©Photodeposit - Steve Lovegrove

Forcée d’admettre que les grandes compagnies de télécommunications ne viendront pas investir dans des infrastructures dispendieuses pour desservir la population d’Abitibi-Ouest, la MRC aimerait prendre les choses en main elle-même.

«Ce qu’on aimerait, c’est de faire venir une firme de l’extérieur qui nous dirait exactement de quoi on aurait besoin comme infrastructures pour attirer les grandes compagnies», a expliqué le préfet de la MRC d’Abitibi-Ouest, Jaclin Bégin.

Donc, plutôt que d’attendre que les Vidéotron de ce monde décident de venir s’installer ici, le préfet propose que la MRC investisse elle-même dans les infrastructures, qu’elle pourrait alors louer aux compagnies de télécommunications.

«Eux-autres, ils ne veulent pas investir là-dedans et c’est normal, ce sont des compagnies à revenus et ce n’est pas rentable pour elles avec la faible densité de population qu’on a ici», a-t-il indiqué.

Tannés d’attendre

Les élus commencent à être exaspérés d’attendre. Depuis des années, ils promettent aux citoyens une couverture de tout le territoire, mais rien ne se fait. L’accès à Internet et à une couverture cellulaire ne sont plus des luxes, mais bien des services essentiels de nos jours.

«Prenons-nous donc en mains, mais avant d’investir, on doit être sûr de mettre de l’argent dans quelque chose de durable, a souligné le préfet. Si on investit dans des tours de cellulaire, mais que dans cinq ans ces tours-là deviennent désuètes, on a perdu notre temps. C’est pour ça qu’on veut voir avec une firme externe pour qu’elle nous dise exactement quels sont les systèmes dernier cri.»

L’idée a été partagée à la Conférence des préfets, puisque cette problématique affecte toutes les MRC de l’Abitibi-Témiscamingue.

Pour l’instant, les élus attendent le dépôt d’un projet orchestré par le groupe Gestion de l'inforoute régionale de l'Abitibi-Témiscamingue (GIRAT). Celui-ci devrait proposer une solution aux élus d’ici la fin de l’année. Si ce projet faisait fausse route, les élus n’attendront pas que quelqu’un d’autre se lève et devraient aller de l’avant avec leur idée.

«Même si le projet du GIRAT se mettait en place, rien ne nous empêcherait de faire venir quelqu’un quand même afin de nous expliquer dans quelle direction on devrait s’en aller», a lancé M. Bégin.

Qui payera la facture?

Bien que l’idée semble bonne à première vue, si la MRC décide d’investir dans des infrastructures coûteuses, est-ce que la facture sera refilée aux citoyens? «Du moment qu’on décide d’aller de l’avant, on va se mettre à chercher des subventions gouvernementales, a expliqué Jaclin Bégin. Ils mettent en place des programmes pour les entreprises, alors pourquoi n’en offriraient-ils pas à nous autres aussi? Ça va être à nous d’aller cogner aux portes. Mais pour l’instant, on n’a rien alors il faut arrêter d’attendre et se prendre en mains.»

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