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04 mai 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Les résidus de terres rares présenteraient peu de dangers

L’UQAT diplôme son premier docteur en génie minéral

©Gracieuseté - Mélissa Roy/UQAT

Grâce à ses travaux qui ont démontré que les résidus provenant de mines de terres rares présenteraient peu de dangers, Mohamed Edahbi est devenu le premier docteur en génie minéral de l’UQAT.

Alors que les terres rares, des éléments aux noms poétiques tels que néodyme, prométhium, gadolinium, praséodyme, dyprosium ou ytterbium, suscitent de plus en plus d’intérêt en raison de leur utilisation dans les hautes technologies et les véhicules électriques et hybrides, le potentiel polluant des eaux de drainage issues des résidus de ces mines demeurait encore méconnu.

M. Edahbi a donc étudié les deux principaux projets de terres rares de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, à savoir le gisement Montviel, au nord de Lebel-sur-Quévillon, et celui de Kipawa, au sud du Témiscamingue.

Ses travaux ont démontré que les minéraux porteurs de terres rares ne sont pas générateurs d’acide. Le chercheur a aussi pu déterminer que les terres rares légères, les plus abondantes, présentaient, en dépit de leur nom, une mobilité plus faible par rapport aux terres rares lourdes.

Enfin, Mohamed Edahbi a découvert qu’il était possible de contrôler la concentration de terres rares dans l’eau simplement en recourant à des méthodes de sorption, où une substance est fixée sur ou absorbée par une autre substance, et de précipitation, soit la formation d’un corps solide dans un liquide sous l’effet d’une matière réactive.

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