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04 mai 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Investissements en exploration: du jamais vu depuis 2012

L’Abitibi-Témiscamingue souveraine incontestée

©La Frontière/Le Citoyen - Archives/Patrick Rodrigue

Avec des dépenses estimées à 577 M $, l’ampleur des travaux d’exploration minière au Québec a plus que doublé par rapport aux 297 M $ de 2016 pour atteindre un niveau record depuis les cinq dernières années.

C’est ce que révèle la plus récente édition du bulletin Mines en chiffres, publié par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). «Ce niveau de dépenses en exploration est du jamais vu depuis 2012. L’avenir s’annonce donc prometteur, surtout que les prévisions pour 2018 se chiffrent à 657 M $», a fait observer Josée Méthot, PDG de l’Association minière du Québec.

L’Abitibi-Témiscamingue a retrouvé sa place prépondérante, damant le pion au Nord-du-Québec. Les travaux d’exploration et de mise en valeur, dopés par l’indéfectible intérêt envers l’or, qui a accaparé 72,9 % des frais consentis, y ont atteint 298 M $, soit 51,8 % du total québécois. Le Nord-du-Québec a reculé au deuxième rang, avec 239 M $ en dépenses. Cela correspond à 41,4 % du total québécois.

Des signes encourageants pour le futur

Du côté des investissements miniers globaux, ceux-ci totalisent 2,77 milliards $ en 2017. Un an plus tôt, ils étaient de 2,57 milliards $. Quant aux prévisions, celles-ci font état de 3,39 milliards $ en 2018.

Là encore, l’Abitibi-Témiscamingue règne en souveraine incontestée. Avec son 1,18 milliard $ en investissements en 2017, elle a relégué le Nord-du-Québec au deuxième rang. Ce dernier a vu ses investissements reculer de 18,7 % pour atteindre 841 M $.

Du côté de la valeur des livraisons minérales, celle-ci est passée de 8,11 milliards $ en 2016 à 8,99 milliards $ un an plus tard, tandis que les prévisions font état de 9,52 milliards pour 2018.

«Il s’agit de signes encourageants pour le futur, a commenté la directrice générale de l’Association de l’exploration minière du Québec, Valérie Fillion. Cependant, la réduction de la lourdeur administrative à laquelle se heurtent nos PME ainsi que le développement et le maintien d’une main-d’œuvre de qualité s’avèrent essentiels à la croissance de notre secteur d’activité et à sa contribution aux régions-ressources.»

Léger recul des emplois

Pour sa part, le nombre d’emplois liés à l’industrie minière est passé de 16 071 à 15 376 années-personnes de 2016 à 2017. Ce recul de 4,3 % est notamment imputable à la maturité atteinte par certaines mines, qui étaient jusqu’alors en construction ou en démarrage.

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