28 mai 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Selon la mairesse et préfète de la MRC de Rouyn-Noranda, la MRC du Témiscamingue aurait elle aussi allongé la même somme. Cette aide avait été refusée, dans un premier temps, par les élus du Témiscamingue, lesquels seraient, selon toute vraisemblance, revenus sur leur décision. L’aide apportée sur le plan municipal sera triplée par le gouvernement.

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«Le conseil souhaite une mobilisation régionale pour le transport interurbain. Le conseil de ville de Rouyn-Noranda veut apporter sa contribution. C’est un dossier très important pour nos citoyens. On ne veut pas se substituer au gouvernement. On souhaite qu’il augmente les sommes investies», a expliqué Mme Dallaire. Nous ne savons pas encore si les deux autres MRC de la région (Abitibi et Abitibi-Ouest) contribueront. 

L’aide accordée ne sera pas récurrente selon la mairesse. L’enjeu du transport collectif interurbain revient régulièrement dans l’actualité. L’an dernier, le gouvernement avait accordé une aide d’urgence de 435 000 $  au transporteur. La situation d’Autobus Maheux demeure difficile après plusieurs années de baisse de revenus.

Covoiturage

Rappelons que le transport en commun réduit l’empreinte écologique en plus d’assurer un service à coût réduit pour les usagers qui ne possèdent pas de véhicule. Les nouvelles habitudes de covoiturage, issues des médias sociaux feraient mal au transporteur. «C’est notre concurrent principal. Un trajet Rouyn-Montréal coûte une centaine de dollars en autobus, c’est une quarantaine de dollars en covoiturage. Mais, on ne sait pas qui est le conducteur, parfois il ne se présente pas au rendez-vous. Ce n’est pas tout le monde qui veut discuter tout au long du voyage», avait confié François Barrette, directeur régional chez Maheux, l’an dernier. Le jour où l’autobus ne passera plus sur certains circuits, bien des gens, souvent des personnes âgées, seront alors privés de moyens de transport, avait-il soutenu.