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18 mai 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Ferme Lunick à la conquête du marché des pommes de terre grelot en Ontario

Les ventes pourraient augmenter de près de 25 %

©La Frontière - Lucie Charest

Une trieuse optique d’une valeur de 750 000 $ est en fonction depuis trois semaines chez Ferme Lunick à Saint-Eugène-de-Guigues. Il s’agit d’un signe concret que l’entreprise a amorcé le développement de nouveaux marchés.

Ferme Lunick a récemment reçu du 25 857 $ du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI) et 10 000 $ du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour réaliser une étude de faisabilité. Cette étude a permis à l’entreprise d’entamer du bon pied son positionnement dans les marchés ontariens.
«Nous voulions d’abord explorer les petits formats d’emballage qui rentabiliseraient la pomme de terre à 0,40 $ la livre, alors que les grands formats que nous distribuons plafonnent entre 0,20 $ à 0,30 $ la livre, a fait savoir Jean-Luc Baril, copropriétaire de Ferme Lunick. Nous ne pouvions vendre la pomme de terre grelot ici, car nous ne sommes pas accrédités pour ce format par les grossistes au Québec. En Ontario, c’est possible pour nous. Ce nouveau marché répond à un besoin pour notre entreprise, car distribuerons maintenant tout ce que l’on produit. Nos ventes augmenteront de pratiquement 25 %.»

©La Frontière - Lucie Charest

Prêtes à être distribuées, les pommes de terre sont acheminées dans les marchés par différents grossistes de la région, dont Ben Deshaies.

Investissement
Avant de mettre en marché les pommes de terre grelot, l’entreprise a dû investir 750 000 $ pour ajouter une nouvelle ligne d’emballage et de triage. «Notre trieuse optique nous permet de trier tous les formats de façon beaucoup plus rapide, soit de 10 à 15 tonnes à l’heure, a spécifié M. Baril. Auparavant, dans la pomme de terre normale, nous passions six à sept tonnes à l’heure ou trois tonnes à l’heure pour la petite pomme de terre.»
Éventuellement, Ferme Lunick cultivera des plants de pommes de terre grelot, mais pour le moment, l’entreprise met en marché les petites pommes de terre qui ne se classaient pas dans les formats standards.
«Une variété comme la Vivaldi, qui donne 20 à 25 pommes de terres par plant, ne peut pas fournir 25 pommes de terre de format standard, a poursuivi Jean-Luc Baril. Au moins 15 à 25 % de ces pommes de terre sont plus petites que les autres. Un été où il ne pleut pas suffisamment, il y en a encore plus de petites. En exploitant le format grelot, cela diminue d’autant les pertes.»

©La Frontière - Lucie Charest

La nouvelle trieuse optique a permis de pratiquement tripler le débit de triage des pommes de terre.

Nous développons principalement ce marché du côté de Toronto, car il y a beaucoup plus de demande, tant dans les marchés que du côté institutionnel. -Jean-Luc Baril

Autres développements
Parallèlement, Ferme Lunick s’attaque au marché des boîtes de 50 livres de pommes de terre, où le consommateur les achète en vrac. Avec ce format, le revenu avoisine aussi les 0,40 $ la livre. «Nous développons principalement ce marché du côté de Toronto, car il y a beaucoup plus de demande, tant dans les marchés que du côté institutionnel», a indiqué M. Baril.
À peine la trieuse optique est-elle entrée en fonction, à la fin d’avril, que Ferme Lunick envisage déjà de lancer un nouveau produit dès le printemps prochain, Il s’agirait d’une pomme de terre préemballée dans du papier aluminium pour cuire au four ou sur le BBQ.

©La Frontière - Lucie Charest

Jean-Luc Baril, copropriétaire de Ferme Lunick à St-Eugène-de-Guigues.


Petite histoire de grands développements
Ferme Lunick a démarré en 1979. Dès 1994, la construction d’un nouvel entrepôt a été un point déterminant dans une longue suite d’investissements qui devait permettre à l’entreprise d’atteindre ses proportions actuelles. Depuis sa fondation, l’entreprise est passée d’un employé en 1979 à 25 en 2017, au plus fort de la saison. La production pour la même période est passée de 300 à 400 tonnes en 1979 à 10 000 tonnes en 2017.
1979 Achat
1994 Construction du premier entrepôt
1996 Création du centre d’emballage
1998-2003 Construction de six entrepôts
2018 Aménagement de deux nouveaux bâtiments qui permettront d’atteindre les 12 000 tonnes
Ferme Lunick exploite des terres au Témiscamingue québécois et ontarien pour la culture de ses pommes de terre. «Nous faisons aussi de la rotation de cultures, où nous alternons avec du maïs, du soja, de l’avoine et de l’orge, a indiqué Jean-Luc Baril. Nous cultivons environ 2000 acres. Pour nous, c’est une question de bien répondre aux besoins de de la terre et de l’environnement. Je dirais que nous faisons non pas une culture bio, mais une culture raisonnable.»
 

Commentaires

5 juillet 2023

Marlene Guay

Je suis très déçu les pommes de terre que j'ai achetée chez vous sont pourris j'en ai jeter plus que la moitié

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