Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

17 mai 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

L’usine Beacon reprendra du service avant la fin de l’année

Corporation aurifère Monarques fait face à un heureux problème

©La Frontière/Le Citoyen - Archives/Patrick Rodrigue

En raison de l’augmentation importante de ses contrats d’usinage à forfait et du progrès rapide de ses projets en Abitibi-Témiscamingue, la Corporation aurifère Monarques a décidé de relancer les opérations de l’usine Beacon.

Située à 15 km à l’est de Val-d’Or, près du chemin du lac Sabourin, l’usine Beacon sommeille depuis le début des années 1990, avec la fermeture de la mine du même nom. Monarques l’a rachetée à l’été 2016. Le 17 mai, elle a annoncé qu’elle investirait 1,5 M $ pour mettre ses installations à niveau, en vue d’en redémarrer les opérations avant le début de l’hiver.

Si Croinor Gold démarrait aujourd’hui, nous ne serions pas en mesure d’usiner son minerai puisque Camflo a atteint ses limites -Jean-Marc Lacoste

Les contrats se multiplient

En ce moment, l’usine Camflo, que Monarques opère à Malartic, fonctionne à pleine capacité, alors que les contrats d’usinage à forfait se multiplient. «En plus du minerai de notre mine Beaufor à Val-Senneville, nous y traitons celui de la mine Vezza de Ressources Nottaway, dans le coin de Matagami. Et celui-ci prend beaucoup de place», a signalé Jean-Marc Lacoste, PDG de Monarques.

La société montréalaise a également signé un contrat avec Wallbridge Mining pour l’échantillonnage en vrac de 35 000 tonnes de minerai en provenance du projet Fenelon, au nord de La Sarre. L’usine Camflo traite aussi le minerai du projet Lamaque à Val-d’Or en attendant que l’usine Sigma d’Eldorado Gold redevienne fonctionnelle. «Dans un tel contexte, nous sommes convaincus que Beacon pourra fonctionner à pleine capacité pendant une longue période de temps, a assuré M. Lacoste.

Un actif précieux

Le PDG ne s’en cache d’ailleurs pas, avec l’évolution rapide que connaissent les principaux projets de Monarques en Abitibi-Témiscamingue, Camflo pourrait bien finir par ne plus pouvoir répondre à la demande.

«La relance de Beacon s’effectuera notamment en prévision du démarrage de Croinor Gold, à l’est de Louvicourt. On parle d’un horizon de production d’environ quatre ans, à 600 tonnes de minerai par jour. Si Croinor Gold démarrait aujourd’hui, nous ne serions pas en mesure d’usiner son minerai puisque Camflo a atteint ses limites. Avec une capacité de 800 tonnes par jour, Beacon va donc être un atout précieux», a fait valoir Jean-Marc Lacoste.

En plus de Croinor Gold, Monarques mise beaucoup sur ses projets Swanson, dans le secteur de Barraute, et Wasamac, entre les quartiers Évain et Arntfield de Rouyn-Noranda. «À lui seul, nous prévoyons que Swanson serait en mesure d’alimenter Camflo pendant deux ans. Il faudra donc répartir intelligemment nos capacités de traitement entre Camflo et Beacon si nous voulons, en plus poursuivre notre usinage à forfait et même ajouter de nouveaux contrats», a indiqué M. Lacoste.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média