13 avril 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

L’hiver a été ponctué de nombreux épisodes de gel et de dégel, ce qui a tendance à provoquer des bris dans la chaussée. «Cet hiver, à un moment donné, il a fait très froid, puis on a eu de la pluie au mois de janvier. Ensuite, on a connu des redoux juste assez pour devoir utiliser du sel. On a utilisé plus de sel qu’habituellement. Ça, c’est un élément, parce qu’on fait fondre de la glace en eau, qui va ensuite s’infiltrer dans les fissures. Lors du regel, ça a tendance à favoriser l’apparition de nids-de-poule», a expliqué Réjean Lesage, directeur des travaux publics et services techniques à la Ville de Rouyn-Noranda.

Toutefois, il soutient que la situation ne semble pas réellement pire cette année. «C’est sûr que c’est encore gelé assez solide. Il pourrait y avoir plusieurs nids-de-poule qui vont apparaître. Il y a certains endroits, comme sur l’avenue Larivière, où le pavage est vraiment en fin de vie.»

Cette artère, qui est encore sous la responsabilité du ministère des Transports, devrait être refaite cet été avant son transfert à la Ville en lien avec la voie de contournement, laquelle deviendra la nouvelle route 117 sous la responsabilité du Ministère.

Dégel tardif

Les plans de pavage ne seront ouverts qu’à partir de juin, après la date de dégel qui est prévue aussi tard que le 22 juin cette année, soit près de trois semaines de plus que d’habitude.

«C’est exceptionnel, du jamais vu, et ça fait au moins 20 ans que je suis dans le domaine. Habituellement, à ce temps-ci de l’année, on est en crue printanière et là, ça ne dégèle pas encore», s’est désolé M. Lesage, qui espère que le dégel arrive plus tôt. Lors du dégel, les camions sont en restriction de charge pour éviter d’abîmer la chaussée pendant cette période sensible. Comme les travaux vont débuter plus tardivement, la saison devrait être écourtée.

30 000 $ au lieu de 50 000 $

«Il y a des endroits, comme à l’intersection de la 9^e Rue et de l’avenue Murdoch, où il y aura des interventions pour prolonger la durée de vie du pavage, mais ce ne sera pas une réfection», a expliqué le directeur.

D’autres secteurs sont problématiques comme dans le périmètre Gagné/Docteur-Lemay/Reilly. «Étant donné les conditions météorologiques, la façon la plus pratique de réparer les nids-de-poule est d’utiliser un mélange de pavage froid. C’est une mesure temporaire qui a une durée de vie limitée», a mentionné Réjean Lesage
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En 2016, qui avait été une année exceptionnelle, près de 50 000 $ avaient été dépensés en pavage froid, alors que cette année, ça devrait tourner autour de 30 000 $. M. Lesage espère pouvoir commencer la période de balayage des rues au plus tôt, mais les conditions météo ne jouent pas en sa faveur. «Habituellement, ça a commencé à dégeler à ce temps-ci», a-t-il rappelé.