Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

09 mars 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les syndiqués de Desjardins sont déçus de la façon de négocier de la partie patronale

©Photo La Frontière/Le Citoyen -Archives

Les travailleurs syndiqués de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui sont sans contrat de travail depuis août 2017, critiquent l’attitude de la partie patronale à la table de négociation. 

Après deux rencontres, il n’y aurait pas eu de progrès dans les négociations, selon eux. « Cette façon de faire des relations de travail en 2018 est plutôt surprenante. De rejeter du revers de la main presque l’ensemble des demandes déposées par les travailleuses et les travailleurs de la Caisse, sans même justifier de façon convenable ces refus, dénote, quant à nous, un comportement peu respectueux du personnel », a déclaré Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN).

Selon le Syndicat, le porte-parole de la partie patronale, Jean-Claude Loranger, qui est aussi directeur général, aurait rapidement mis fin aux discussions lors de la dernière rencontre le 23 février.

De son côté, M. Loranger a maintenu que les négociations suivaient leur cours normal. «Premièrement, je ne négocierais pas sur la place publique. On n’a pas quitté la table de négociation. Il y a eu tout simplement un partage d’idées. Il y a des demandes importantes de leur part. Il faut s’asseoir et y réfléchir», a dit M. Loranger. Il a ajouté que la partie patronale avait l’intention de négocier de bonne foi. «Nous avons eu une séance de deux jours. La première journée nous avons reçu leur dépôt et la deuxième journée nous avons terminé à midi», a-t-il dit.

Conditions de travail

Selon le syndicat la partie patronale souhaite revoir à la baisse les conditions de travail des syndiqués pour les uniformiser avec celles des travailleurs non syndiqués au sein de l’institution. M. Loranger a reconnu que les négociations étaient difficiles et qu’il y avait une volonté d’harmoniser les conventions collectives chez Desjardins. «Il n’y a pas de demande de recul au niveau de la convention collective. Ils ont des demandes importantes, ils veulent des droits de gérance. On doit se donner du temps pour réfléchir. Nous évoluons dans un marché hautement compétitif. Il faut voir l’impact que cela aurait. Les conditions de travail sont excellentes chez Desjardins», a maintenu Jean-Claude Loranger.

Les prochaines rencontres de négociations sont prévues pour les 27 et 28 mars.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média