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07 mars 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Les femmes de plus en plus présentes dans le monde minier

©La Frontière/Le Citoyen - Patrick Rodrigue

Quelle proportion de femmes occupent des emplois miniers? Les mesures incitatives au recrutement féminin sont-elles efficaces? Ont-elles encore leur raison d’être? À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, l’UQAT accueillera une table ronde sur la présence des femmes dans l’industrie minière.

Organisée par l’exécutif de la section étudiante UQAT de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM-UQAT), l’activité veut montrer l’évolution positive des femmes dans ce monde traditionnellement réservé aux hommes, mais aussi à briser quelques clichés.

«On ne veut pas nier les difficultés qui perdurent encore à certains niveaux, par exemple le sexisme, mais on veut surtout montrer l’évolution des mentalités et présenter le portrait de la situation réelle au Québec», a indiqué la présidente de l’ICM-UQAT, Gwendoline Hotton.

Trois professions prisées par les femmes

Les données colligées par l’ICM-UQAT sur la place des femmes dans l’industrie minière est éloquente: celles-ci jouent un rôle de plus en plus important, particulièrement dans les professions de géologue/géochimiste, d’ingénieure minier et de technicienne en géologie et minéralogie.

«On parle de proportions respectives de 34 %, 15 % et 17 % à l’échelle du Québec. Pour les autres métiers miniers, les pourcentages sont inférieurs à 5 %», a mentionné Mme Hotton. «Avec l’automatisation croissante de plusieurs opérations, les métiers qui requièrent une grande force physique, par exemple foreur, pourront s’ouvrir davantage aux femmes», a nuancé Nathalie Chevé, vice-présidente externe de l’ICM-UQAT.

L’exception abitibienne

À cet égard, l’Abitibi-Témiscamingue fait figure d’exception, alors que 47 % des postes de géologue/géochimiste sont occupés par des femmes, soit 13 points de pourcentage de plus que la moyenne québécoise. C’est aussi le cas chez les ingénieurs miniers, dont la fonction est assumée par 31 % de femmes, soit plus du double de la moyenne québécoise.

«Dans notre région, la culture joue sans doute un rôle pour attirer plus de femmes vers le domaine minier. Les mines forment le quotidien de bien des gens. On connaît tous un parent, un ami ou un voisin qui travaille pour ou dans une mine. L’information, on l’obtient de ceux qui y sont exposés chaque jour et non par des idées préconçues ou des clichés», a fait valoir Mme Chevé.

L’heure juste

La table ronde réunira Louise Grondin, vice-présidente senior au développement durable chez Agnico Eagle, Émilie Bélanger, directrice environnement chez GCM Consultants, Aurélie Chopard, chargée de projet en géochimie chez Agnico Eagle et diplômée de l’UQAT, Claude Pilote, ingénieure géologue senior chez Ressources Falco ainsi que Steve Pelletier, surintendant environnement chez Glencore Canada Fonderie Horne.

Parmi les sujets qui seront abordés figurent: la place des femmes dans le monde minier actuel; les perspectives d’emploi; l’efficacité et la pertinence des mesures incitatives; les possibles irritants engendrés par la discrimination positive; ou encore le changement qu’une femme peut apporter dans la perspective d’un métier donné. «On veut avoir l’heure juste avec des membres de l’industrie», a précisé Gwendoline Hotton.

La table ronde aura lieu le jeudi 8 mars, de 18h à 20h, au local C-200 du campus de Rouyn-Noranda. L’admission est gratuite, mais il est recommandé de réserver par courriel au icmuqat@uqat.ca ou par la page Facebook ICM – section étudiante UQAT.

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