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05 mars 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un nouveau baccalauréat en génie électrique à l’UQAT

©La Frontière/Le Citoyen - Archives/Patrick Rodrigue

Alors que le Québec souffre d’un manque chronique d’ingénieurs spécialisés en électricité, l’UQAT a pris le taureau par les cornes pour offrir son propre baccalauréat. Moins d’un an après sa mise sur pied, Hydro-Québec a laissé entendre qu’il s’agissait d’un des meilleurs programmes du genre.

Le baccalauréat en génie électrique a été implanté à l’automne 2017. En ce moment, sept étudiants forment la première cohorte. «Ça peut paraître peu, mais notre baccalauréat en génie mécanique a aussi commencé comme ça. Maintenant, il produit de 10 à 15 diplômés par année. Quant à notre baccalauréat en génie électromécanique, 152 étudiants y ont diplômé depuis sa création, en 1996», a mentionné François Godard, directeur de l’École de génie de l’UQAT.

Importance croissante

D’une durée de quatre ans, la formation est concentrée sur deux aspects, soit la puissance électrique et l’automatisation. Elle a été conçue pour répondre en premier lieu aux besoins d’Hydro-Québec, mais aussi à la demande en provenance des mines et des firmes de génie-conseil.

Alors que les titulaires du baccalauréat en génie électromécanique de l’UQAT s’occupent principalement de tout l’aspect mécanique des équipements électriques, les diplômés en génie électrique accompliront des tâches liées à l’instrumentation, au contrôle des équipements, à la puissance électrique des machines ou encore aux télécommunications. Avec la tangente que prennent les mines vers l’opération à distance des équipements fixes et mobiles, leur rôle n’en sera que plus important encore.

Déjà d’excellents commentaires

«Non seulement la demande pour des ingénieurs en électricité est très forte en ce moment, mais l’Abitibi-Témiscamingue vit une situation particulière en ceci que ses ingénieurs proviennent surtout du sud du Québec. Il y a donc un roulement important de personnel. C’est pour ça que nous avons voulu développer notre propre formation», a expliqué M. Godard.

Moins d’un an après le début des premiers cours, le nouveau baccalauréat de l’UQAT fait plus qu’une bonne impression auprès des milieux concernés. «Chez Hydro-Québec, on nous a mentionné que notre coffre d’outils était mieux garni que celui des autres universités, qui sont pourtant plus grosses que la nôtre. Ça, c’est de la musique à nos oreilles», a commenté François Godard.

Aller plus loin

La société d’État offrira aussi aux étudiants de l’UQAT des stages dans ses installations. Les éléments les plus prometteurs seront invités à compléter leur dernière année à l’Institut de génie en énergie électrique.

Rattachée à Polytechnique Montréal, cette structure a été fondée en 2001 à la suite d’une alliance entre Hydro-Québec, les entreprises électriques et plusieurs universités. L’UQAT en fait partie depuis peu. «Son rôle consiste à former la relève en fonction des besoins actuels et futurs de l’industrie électrique», a précisé M. Godard.

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