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30 mars 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Des femmes en affaires se confient à propos de leur parcours

©Photo La Frontière/Le Citoyen– Thierry de Noncourt

Des femmes en affaires de la région ont discuté de leur parcours devant un parterre, presque exclusivement composé de femmes, à l’occasion d’un dîner de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), le 29 mars. 

Les trois panelistes, Nina Dion, copropriétaire et directrice générale de Plastiques G Plus, Ève Blais Cloutier, copropriétaire de Mudra espace sportif et Annette Dufour, présidente d'Harmonia Assurance étaient les invitées de Michèle Boisvert, première vice-présidente, Rayonnement des affaires, à la Caisse de dépôt et placement du Québec.

De plus en plus de femmes en affaires

Mme Boivert s’est d’abord adressé aux convives et elle a dressé un portrait de la Caisse de dépôt avant d’enchaîner sur la place des femmes en affaires au Québec. À l’aide de tableau et de statistiques, elle a démontré que les femmes étaient de plus en plus à l’aise à se lancer en affaires, bien qu’il y ait encore moins de femmes que d’hommes, dans le milieu avec 39,8% de femmes.

Toutefois, cette réalité tend à s’estomper chez les plus jeunes. Pour les entreprises lancées en 2017, il y avait autant de femmes nouvelles propriétaires que d’hommes. «Les entreprises qui ont des femmes à la haute direction performent généralement mieux que celles qui ne sont dirigées que par des hommes», a-t-elle dit.

Des hommes ouverts

Les trois panelistes ont parlé de l’importance du soutien et de la collaboration de leur conjoint. «Nous sommes une région qui a été colonisée, il n’y a pas si longtemps. Le rôle de la femme y a été très valorisé au sein des familles. Les hommes sont habitués de voir des femmes avec des rôles décisionnels et de voir que leur contribution est importante. Quand une femme exerce un métier non traditionnel ou qu’elle est entrepreneure, ils considèrent que c’est naturel, normal», a souligné Nina Dion.

Ève Blais-Cloutier a expliqué qu’auparavant, elle trouvait que travailler 40h par semaine représentait beaucoup de temps,  mais que lorsqu’elle fait ce qu’elle aime, elle se sent mieux, malgré qu’elle travaille maintenant le double du temps.

Annette Dufour a expliqué qu’elle avait gravi tous les échelons de son entreprise avant d’en faire l’acquisition. Elle a commencé au poste de réceptionniste pour une compagnie qui ne comptait qu’une dizaine d’employés et qu’elle dirige maintenant un groupe de huit points de service comptant 85 employés. «J’ai toujours voulu conserver les emplois en région», a-t-elle confié. 

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