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23 mars 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Drones et satellites pour mieux comprendre les feux de forêts

Un chercheur de l’UQAT obtient une subvention de 461 615 $

©La Frontière/Le Citoyen - Archives

À l’aide d’imagerie par satellite et de drones, un chercheur de l’UQAT et son équipe consacreront les quatre prochaines années à mieux comprendre les feux de forêts, leurs impacts sur la repousse des arbres et sur les moyens d’optimiser la récupération des tiges brûlées.

Professeur à l’Institut de recherche sur les forêts de l’UQAT, Osvaldo Valeria a reçu à cet effet une subvention de 271 615 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, auxquels viennent s’ajouter 190 000 $ de cinq compagnies forestières. Ce montant de 461 615 $ sera réparti sur une période de quatre ans.

La forêt et les feux vus du haut des airs

Le projet de recherche sera divisé en deux volets. Dans un premier temps, à partir d’images par satellite, M. Valeria et son équipe de 13 étudiants et stagiaires examineront l’effet de la sévérité des incendies sur la régénération des arbres dans un contexte de changements climatiques.

«Nous allons aussi utiliser des drones pour quantifier les volumes de bois demeurés sur pied après un incendie léger et un incendie sévère, tout comme le nombre de repousses. Nous pourrons ainsi déterminer comment réagit la forêt en fonction de la gravité des feux qui la touchent», a expliqué le chercheur.

Accès optimal au territoire

L’autre volet se consacrera à l’accès au territoire forestier lors des opérations de récupération du bois brûlé par les compagnies forestières à la suite d’un incendie. Si les régions nordiques du Québec sont en effet dotées d’un impressionnant réseau de chemins forestiers, l’état de ceux-ci est extrêmement variable d’un endroit à l’autre. «Nous mettrons donc coupler les données relatives aux chemins avec celles des incendies afin de déterminer les endroits à risque», a indiqué Osvaldo Valeria.

Par exemple, en Abitibi-Témiscamingue, on retrouve 1,7 km de chemins forestiers par kilomètre carré de territoire. En théorie, l’accessibilité est donc excellente. Mais comme il s’agit d’une moyenne, certains secteurs ne sont pas forcément accessibles.

«Si les endroits les plus susceptibles d’être concernés par des opérations de récupération de bois sont aussi ceux qui sont le moins accessibles, il faudra ajuster le réseau de chemins forestiers en conséquence. C’est ce que nos travaux permettront de déterminer», a fait observer le chercheur.

Quatre régions et plusieurs partenaires

L’équipe de M. Valeria sera épaulée par la Direction de la recherche forestière du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Service canadien des forêts, l’Université de Montréal et l’Université de Sherbrooke. Les recherches seront effectuées en Abitibi-Témiscamingue, dans le Nord-du-Québec, en Côte-Nord et au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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