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15 mars 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les préfets réclament un sommet sur le transport collectif

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Thierry de Noncourt

En marge du Forum sur la mobilité durable et les changements climatiques organisé par le Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue (CREAT), à Rouyn-Noranda, le 15 mars, la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue (CPAT) a demandé à André Fortin, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, d’agir pour préserver le transport collectif en région.

Ils ont recommandé au ministre d’organiser un sommet sur le transport collectif régional interurbain, une initiative que Pierre Maheux, président d’Autobus Maheux, aimerait voir se concrétiser.

« Ça permettrait aux transporteurs interurbains de parler de la problématique de supporter financièrement les lignes régionales. Les grands tronçons sont moins ou pas problématiques, mais les lignes régionales sont toutes déficitaires», a-t-il avoué. Il a ajouté que son entreprise avait besoin d’une aide concrète à long terme. L’aide d’urgence dont elle a bénéficié prendra fin dans deux semaines. M. Maheux a expliqué qu’il y aurait des modifications à certains itinéraires, étant donné que la situation demeurait insoutenable financièrement, « […]des réductions de fréquence sur plusieurs lignes. Pour éviter d’arrêter complètement une ligne, au lieu de la faire tous les jours, ce sera peut-être une fois par semaine», s’est-il désolé.

« La CPAT demande au gouvernement du Québec de pallier l’absence d’une véritable stratégie pour les régions lorsqu’il est question de transport collectif interurbain. Il faut bien comprendre que cet enjeu revêt une dimension particulière dans notre région due à la dispersion des services de santé et d’éducation ainsi qu’en termes d’occupation du territoire», a déclaré Diane Dallaire, préfète de la MRC de Rouyn-Noranda.

Équité entre les grands centres et les régions

Les préfets dénoncent que le financement du transport régional ne représente que 0,67 % de l’enveloppe dédiée au transport collectif au Québec. « Tous nos citoyens contribuent directement ou indirectement au financement d’initiatives en transport collectif dans les grands centres urbains. Le Ministère doit s’assurer d’une plus grande équité dans le financement, car nos défis ne sont pas moins importants », a soutenu Sébastien D’Astous, préfet de la MRC d’Abitibi.

Pour les préfets, il est du devoir du gouvernement de s’assurer que le transport collectif soit viable dans les régions comme dans les grands centres. Ils dénoncent aussi la rigidité du cadre administratif dans lequel opèrent les entreprises de transport par autobus. 

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