Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

07 février 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Léandre Bergeron passe le flambeau de La Semence

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Archives

Après plus de 30 ans, Léandre Bergeron, boulanger activiste et propriétaire de l'épicerie fine, La Semence Alimentation Saine, passe le flambeau à deux de ses employées dans l’espoir d’assurer la pérennité de l’entreprise. 

Les nouvelles copropriétaires Caroline Nolet et Line Bois assureront désormais la gestion du magasin, toutefois M. Bergeron continuera son travail de boulanger et offrira encore son pain sur les tablettes de La Semence.

La fille de celui qui a fait l’école à la maison à ses enfants et qui a écrit de nombreux ouvrages s’est exprimée sur les réseaux sociaux avec une certaine émotion. «Adieu petit magasin familial. J’avais 13 ans quand j’ai commencé à y travailler, pour aider à sauver l’entreprise qui risquait de fermer à tout moment. Aujourd’hui, mon père a donné ce magasin à deux de ses employés», a écrit Déirdre Bergeron.

«En apparence, le choses ne vont pas beaucoup changer. Je l’ai cédé, je ne suis pas perdant et elles non plus. L’important c’est que La Semence puisse continuer», a confié M. Bergeron. Il a bon espoir que les nouvelles gestionnaires insufflent une énergie nouvelle à l’entreprise. Dernièrement, il se désolait de la concurrence qui se faisait de plus en plus grande dans le domaine de l’alimentation biologique de la part des grandes entreprises.

De coopérative à institution

Fondée en 1980 sous forme de coopérative par un groupe de personnes qui avait à cœur l’alimentation saine, La Semence avait été sauvegardée par M, Bergeron en 1987.

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Archives

Léandre Bergeron est l’auteur de nombreux ouvrages.

Au fil des ans et des batailles avec le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), qui voulait forcer le boulanger à changer sa méthode de fabrication, la petite boutique est devenue un symbole de résistance et une véritable institution à Rouyn-Noranda. M. Bergeron avait réussi à déjouer le Ministère en donnant son pain au lieu de le vendre dès 2002. Évidemment, les clients, qui voulaient continuer de bénéficier des délicieux produits frais, ont accepté d’offrir des contributions volontaires en contrepartie.  

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média