14 décembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Sayona Mining

Une étude de préfaisabilité optimisée publiée à la mi-décembre par la société australienne a fait passer de 13 à 17 ans la durée de vie prévue du projet. Le gisement comprendrait désormais 11,7 millions de tonnes de minerai en réserves prouvées et probables à une teneur de 1,03 % en oxyde de lithium. Le précédent calcul, daté de la mi-juin, faisait état de réserves évaluées à 10,2 millions de tonnes de minerai.

Ce minerai serait extrait d’une fosse qui mesurerait environ 1000 mètres d’est en ouest par 600 mètres du nord au sud, et ce, jusqu’à une profondeur maximale de 200 mètres. Il s’agit d’un léger accroissement par rapport aux dimensions envisagées dans la précédente étude. La fosse devait alors mesurer 900 X 450 X 190 mètres.

Début de la construction avant la fin de 2018

«Nous consacrons à présent nos efforts vers l’obtention des autorisations nécessaires et la réalisation d’une étude de faisabilité définitive. Celle-ci devrait être publiée dans les premiers mois de 2018. Cela nous permettrait d’amorcer la construction du projet dès la deuxième moitié de l’année», a fait savoir le directeur général de Sayona Mining, Corey Nolan, par voie de communiqué.

Pour le marché canadien ou la Chine

Advenant une décision positive, Sayona Mining évalue que la future mine Authier pourrait produire chaque année environ 96 000 tonnes de concentré de spodumène au cours de sa durée de vie. Celui-ci serait produit dans un concentrateur d’une capacité de traitement d’environ 1900 tonnes de minerai par jour.

De qualité chimique, le concentré serait destiné aux marchés des batteries de voitures électriques, de l’industrie pharmaceutique, des lubrifiants et du traitement de l’aluminium. Sayona Mining a déjà entrepris des discussions avec des propriétaires d’usine de production de carbonate de lithium au Canada pour y écouler son concentré.

Le projet Authier aurait également suscité de l’intérêt de la part de sociétés chinoises. L’une d’elles aurait laissé entrevoir la possibilité d’une alliance pour le financement du projet et la mise en marché du spodumène, incluant l’achat de 100 000 tonnes de concentré par année.