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23 novembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le projet minier Rocmec-1 à Arntfield sera relancé

Nippon_Dragons_Rocmec

©Patrick Rodrigue - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Mis sur la glace depuis 2009 en raison de la crise financière, le projet minier Rocmec-1 à Arntfield pourrait produire ses premières onces d’or vers la fin de 2018.

Propriétaire de la mine, Ressources Nippon Dragon de Brossard a récemment conclu un partenariat stratégique avec un groupe d’investisseurs, Ressources Val-d’Or (RVO), en vue, notamment, de relancer ce projet localisé au nord du lac Labyrinthe, près de la frontière entre l’Abitibi et l’Ontario. Une nouvelle coentreprise, Rocmec Gold, résultera de cet accord. Nippon Dragon en détiendra 51 % des parts.

«RVO est un groupe d’investisseurs passifs qui ne veulent pas être sollicités à outrance. C’est pourquoi nous serons en charge des travaux. En vertu de l’accord, RVO nous financera 16 M $. C’est un bon point de départ, non seulement pour Rocmec-1, mais pour d’autres projets au Canada et aux États-Unis», a indiqué Jean-Yves Thérien, vice-président au développement des affaires chez Nippon Dragon.

Déjà presque prête à produire

La société de Brossard entend remettre rapidement Rocmec-1 en production par l’entremise de Rocmec Gold. Des travaux de dénoyage et de remise à niveau d’infrastructures devraient être entrepris au printemps 2018 avec comme objectif de couler une première brique d’or avant la fin de l’année.

«Lorsque la crise financière nous a frappés de pleine fouet et que nous avons été contraints d’interrompre le développement de la mine, en 2009, nous y avions déjà investi 38 M $. À peu près tout était prêt: l’électricité, les galeries, les rampes et les infrastructures de surface. Il ne nous manquait que 7 ou 8 M $ pour aller de l’avant. C’est pourquoi nous prévoyons un redémarrage rapide. Ça va nous avoir pris presque 20 ans d’attente, mais nous sommes enfin prêts», a expliqué M. Thérien.

Le plus récent calcul de ressources pour Rocmec-1 fait état de 119 500 onces d’or mesurées et indiquées ainsi que de 359 600 onces d’or présumées. «Comme nous visons une production très efficace plutôt qu’une grosse mine, nous sommes donc bons pour un petit bout», a commenté Jean-Yves Thérien.

Vitrine technologique

Rocmec Gold utilisera également à Rocmec-1 une méthode originale d’extraction du minerai basée sur une chaleur intense plutôt que les explosifs pour faire éclater la roche. Cette technologie brevetée sous le nom de Dragons est d’ailleurs expérimentée chez des clients de Nippon Dragon en Arizona et en Afrique du Sud.

«Rocmec-1 va nous servir de vitrine technologique, a mentionné M. Thérien. L’industrie reste très sceptique face à nos Dragons, alors nous voulons donner une occasion de les voir en action. On ne veut toutefois pas utiliser notre technologie à tout prix. Dans les cas où les méthodes conventionnelles se révèleront plus efficaces et plus économiques, c’est sûr qu’on va les prioriser.»

Un intérêt marqué pour Louvicourt

Une partie des 16 M $ compris dans l’accord entre Nippon Dragon et RVO servira aussi à financer la relance du projet aurifère Denain, situé à l’est de Louvicourt. Un programme d’exploration sera amorcé au début de 2018 avec comme objectif de produire un calcul de ressources plus tard dans l’année.

«Ce projet est très prometteur, a fait valoir Jean-Yves Thérien. Nous savons, entre autres, qu’il y a de l’or près de la surface. Lors d’un échantillonnage en vrac, nous avions obtenu des teneurs de plus de 18 grammes d’or par tonne de minerai.»

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