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16 novembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Plus de 150 personnes pour la première rencontre publique de Falco

Plusieurs préoccupations face à l’environnement et à la main-d’œuvre

©TC Media - Patrick Rodrigue

Bien que le projet Horne 5 de Ressources Falco suscite des réactions plutôt positives de la population de Rouyn-Noranda, nombreuses sont les préoccupations relatives à l’environnement et à la main-d’œuvre.

Plus de 150 personnes se sont réunies au Centre de congrès, le 16 novembre, pour assister à la toute première rencontre publique d’information organisée par Falco. Celle-ci était animée par Hélène Cartier, vice-présidente à l’environnement et au développement durable, et Claude Léveillée, vice-président aux ressources humaines et aux relations avec le milieu.

Plusieurs métiers dont nous aurons besoin n’existent pas encore -Claude Léveillée

Des sautages qui inquiètent

De nombreuses interrogations de la population ont porté sur l’environnement et les impacts des opérations minières sur la communauté. Une personne a notamment voulu savoir si les dynamitages allaient être perceptibles dans la ville.

«On pense qu’ils pourraient l’être un peu, mais on vise zéro perception, a indiqué Mme Cartier. C’est encore à l’étape de l’ingénierie. À date, on vise une vitesse de propagation de l’onde de choc de 5 mm par seconde, alors que la norme est de 12,7 mm par seconde. Pour réduire les impacts au minimum, nous planifions aussi un horaire de sautages une fois par jour, vers 15h30-16h, et seulement les jours de semaine.»

Gestion de l’eau et des résidus

La gestion du parc Norbec à D’Alembert, où seront envoyés les résidus que Falco n’aura pas retournés sous terre, a aussi suscité des interrogations.

«Comme il est situé en amont du lac Dufault, où la Ville de Rouyn-Noranda puise son eau potable, quelle assurance a-t-on qu’il n’y aura aucun déversement?», a demandé une citoyenne. «Le bassin versant naturel est plutôt le lac Waite, a expliqué Hélène Cartier. Toutefois, nous allons effectuer des travaux pour trouver la solution la plus sécuritaire possible.»

Les résidus en provenance de Horne 5, qui seront neutralisés, serviront d’ailleurs de couche de recouvrement des résidus actuels du parc Norbec afin de restaurer le site. L’autre moitié des résidus sera retournée sous terre sous forme de remblais.

L’eau fraîche requise dans le traitement du minerai sera pour sa part puisée dans le lac Rouyn, avec comme objectif de la réutiliser au maximum. Quant à la roche stérile, elle sera, elle aussi retournée sous terre, tandis que les excédents seront envoyés au parc Norbec pour l’aménagement d’ouvrages de rétention.

Retourner à l’école?

En matière de main-d’œuvre, un jeune mineur a voulu savoir si, avec la haute technologie et l’automatisation que Falco entend utiliser dans son projet, les nouveaux diplômés allaient devoir retourner à l’école. La question a aussi été soulevée par un mineur comptant de nombreuses années d’expérience dans plusieurs mines.

«Dans certaines activités, ce sera compatible, a assuré Claude Léveillée. Par contre, il est possible que des formations supplémentaires soient requises. Dans ce cas, l’apprentissage devrait quand même être rapide. Plusieurs métiers dont nous aurons besoin n’existent pas encore.»

Éviter le maraudage

Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, quelqu’un a proposé que Falco signe des ententes avec les autres mines de la région pour s’engager à ne pas aller puiser ses employés dans leur propre bassin.

«Ça fait 30 ans que je travaille dans le domaine des mines, j’ai notamment travaillé chez Agnico Eagle, et je n’ai jamais vu de telles ententes formelles, a répondu M. Léveillée. Par contre, il est certain que nous n’avons pas l’intention de remplir Horne 5 en vidant les autres mines.»

Un autre membre de l’assistance a suggéré que Falco collabore avec d’autres entreprises pour attirer de nouveaux travailleurs dans la région, et pas seulement pour les mines. «C’est un problème auquel nous devons effectivement réfléchir en groupe, a reconnu Claude Léveillée. Nous en sommes rendus là.»

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