01 novembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Bibliothèque et Archives nationales du Québec – Fonds Joseph Hermann Bolduc - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

À cette époque, Richmont avait évalué le potentiel de Wasamac à 556 385 onces d’or mesurées et indiquées ainsi qu’à 2 130 532 onces d’or présumées. Advenant une mise en production, elle avait calculé que l’exploitation de ce gisement localisé à mi-chemin entre Évain et Arntfield aurait donné du travail à plus de 360 personnes pendant une durée de vie estimée à 14 ans. Les mauvaises conditions du marché avaient cependant contraint Richmont à suspendre le projet le 29 novembre 2012.

Beaucoup plus de confiance

La société minière montréalaise a récemment procédé à une mise à jour des ressources de Wasamac à partir de 2016 sondages sur les 3317 forés des années 1940 jusqu’en 2012. Elle est ainsi parvenue à reclassifier une énorme portion de ressources présumées dans la catégorie indiquée, plus précise.

Le nouveau projet Wasamac contiendrait donc, à l’heure actuelle, 2 587 900 onces d’or mesurées et indiquées ainsi que 293 900 onces d’or présumées. Cet or serait contenu dans 34 millions de tonnes de minerai à une teneur moyenne globale de 2,48 grammes d’or par tonne de minerai.

«À la suite de notre récente acquisition, qui comprenait aussi la mine Beaufor et l’usine Camflo, nous sommes devenus un producteur aurifère entièrement intégré, qui possède l’équipe et les ressources nécessaires pour atteindre notre objectif de relancer le projet Wasamac. Celui-ci est une étape importante du futur de notre société, et nous avons l’intention de l’amener à son plein potentiel», a déclaré le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste.

Vers une étude économique préliminaire

La prochaine étape du projet consistera en plusieurs analyses techniques. Une fois ces travaux complétés, Monarques planifiera un programme de forage de 20 000 mètres. Cette campagne visera à amener l’estimation des ressources minérales au point où elle pourrait soutenir la préparation d’une étude économique préliminaire.

«Wasamac bénéficie déjà d’infrastructures considérables, incluant des structures souterraines qui pourraient être redéveloppées, l’accès routier et l’accès au réseau électrique ainsi qu’une aire de résidus restaurée», a mentionné M. Lacoste.

Une autre ancienne mine à relancer

Comme c’est le cas pour bien des projets miniers en Abitibi-Témiscamingue, Wasamac est une ancienne mine. De 1965 à 1971, la Wasamac Mines Limited y a produit 278 895 onces d’or et 4810 onces d’argent à partir d’un peu moins de 1,9 million de tonnes de minerai. Les galeries s’enfonçaient jusqu’à 410 mètres de profondeur. Richmont a acquis la propriété en 1992, mais n’a relancé le projet qu’en 2012 pour le mettre sur la glace quelques mois plus tard. Wasamac est ensuite passée dans le giron de Monarques à la fin de septembre 2017.