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06 février 2024

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Le CRDAT renaît de ses cendres

L’organisme veut devenir une voix pour les citoyens de la région auprès des instances décisionnelles

CRDAT retour

©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger

Le Conseil Régional de Développement de l’Abitibi-Témiscamingue compte développer une vision concertée du développement régional en consolidant l’opinion et les propositions des intervenants de tous les milieux.

L’initiative est née d’un désir de pousser plus loin la réflexion sur l’avenir de l’Abitibi-Témiscamingue, et ce, en prenant compte de tous les partenaires impliqués dans son développement.

« L’Abitibi-Témiscamingue est plus que juste 5 MRC », a d’ailleurs lancé l’un des membres du CRDAT et directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Blais, afin d’expliquer en peu de mots que la région a besoin d’un organisme comme celui-ci pour vraiment faire avancer les dossiers régionaux.

« Il y a une volonté commune que les gens de la région puissent avoir une voix pour se faire entendre en termes de développement régional. L’idée la plus efficace qui est ressortie était de remettre sur pied le CRDAT. L’organisme, qui existe depuis plus de 60 ans, incarne très bien ce que nous voulons réaliser. On a pu travailler, avec nos partenaires, a réalisé ça. En plus, la richesse de l’expertise et du savoir des partenaires réunis nous a vraiment fait réaliser que c’était la bonne décision », a d’ailleurs commenté la présidente du CRDAT, Maude Labrecque-Denis.

Cette dernière soutient que l’abolition des CRÉ (Conférence Régionale des Élus) en 2015 a eu un effet catalyseur qui a propulsé au premier plan l’idée d’implanter un organisme régional qui pouvait reprendre ce mandat, soit celui d’être la voix des intervenants du milieu qui cherchent à faire progresser des dossiers de développement.

« Cette abolition a définitivement changé la dynamique des relations entre les citoyens et le développement régional. Ç’a eu un gros impact en Abitibi-Témiscamingue. Après plusieurs années, beaucoup de gens constatent qu’il faut avoir cet espace plus collectif, qui rassemble les acteurs et qui agit comme espace neutre, afin de créer des synergies et discuter des enjeux régionaux », ajoute Maude Labrecque-Denis.

Le CRDAT compte d’ailleurs travailler sur 3 pôles bien précis, soit développer une vision réfléchie et à long terme pour la région, mettre en valeur les initiatives inspirantes nées ici et créer un chantier prioritaire sur la thématique du logement.

Les partenaires du CRDAT sont le CISSS, l’UQAT, Tourisme Abitibi-Témiscamingue, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et l’Espace Entrepreneuriat Collectif Abitibi-Témiscamingue.

CRDAT retour

©Le Citoyen - Ian-Thomas Bélanger

Les partenaires du CRDAT, de gauche à droite, Anne-Marie Legault (Fondation Lucie et André Chagnon), Caroline Roy (PDG du CISSS-AT), Vincent Rousson, (Recteur, UQAT), Maude Labrecque-Denis (Présidente, CRDAT), Sylvain Blais (Directeur général, CEGEPAT), Émilien Larochelle (Président, Tourisme Abitibi-Témiscamingue) et Marie-France Beaudry (Directrice, Espace Entrepreneuriat Collectif Abitibi-Témiscamingue), lors de la conférence de presse organisée par le CRDAT au Petit théâtre du Vieux-Noranda, le mardi 6 février 2024.

Le président actuel de la CPAT et préfet de la MRC d’Abitibi-Ouest, Jaclin Bégin était sur place lors de la conférence de presse.

Ce dernier affirme être en accord avec la création du CRDAT puisque ce nouveau joueur entrera en service afin de faire avancer les dossiers régionaux.

« Je suis tout à fait d’accord avec l’arrivée du CRDAT. Quand la CRÉ a été abolie, on était en désaccord (les préfets) avec la décision du gouvernement, mais nous avons hérité du rôle de la CRÉ et du CRDAT. Je crois que c’est tout à fait légitime de le faire, car des gens estiment qu’ils ne sont pas assez écoutés. Il y a de place pour la concertation en Abitibi-Témiscamingue. À la CPAT, on est prêt à entendre toutes les suggestions et voir tous les projets, tout en ayant des mandats spécifiques du gouvernement de notre côté, c’est certain. Bref, oui, que les gens aient un endroit pour s’exprimer ? Oui, c’est correct. »

Pour ce qui est du financement, le CRDAT confirme avoir 470 000$ en financement pour les 2 prochaines années afin de mener à bien sa mission.

Par ailleurs, l'organisme a pu bénéficier d'un don de 250 000$ sur 2 ans de la part de la Fondation Lucie et André Chagnon afin d'assurer son départ.

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