17 janvier 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

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©Médialo-Michel Ducas - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

La ministre Geneviève Guilbault arborait fièrement le t-shirt de la route 117 que lui ont offert les députés caquistes de la région pour effectuer son annonce, mercredi, à Val-d’Or.

C’est vêtue d’un t-shirt arborant une pancarte de la route 117 que la ministre des Transports et vice-première ministre, Geneviève Guilbault, a procédé à l’annonce, à l’aéroport de Val-d’Or.  Le t-shirt en question lui avait été remis par les trois députés caquistes de la région, pour qu’elle se souvienne de ses engagements envers l'Abitibi-Témiscamingue.  « Je me souviens aussi de Pierre Dufour, qui en avait fait un enjeu électoral », s’est rappelée la ministre. 

Mme Guilbault tenait aussi à préciser que l’annonce de mercredi ne touchait aucunement à la programmation 2024 du ministère des Transports.  « Ce sont des fonds dédiés spécialement à la route 117, a-t-elle rappelé.  La programmation régulière du ministère pour la région sera présentée ce printemps, comme à chaque année. »  

La 117 doublée entre Rivière-Héva et Cadillac. 

Le bureau de projet de la route 117 a identifié cinq projets majeurs sur les quelque 190 km qu’elle compte en Abitibi-Témiscamingue :  

• À Rouyn-Noranda, du carrefour giratoire rue Saguenay-route Osisko jusqu’au quartier Évain, y compris le chemin Bradley;  

• • À Rivière-Héva, du pont de la rivière Héva jusqu’à la limite ouest de la municipalité;  

• • À Malartic, tout le secteur urbain;  

• • À Val-d’Or, du carrefour giratoire 3e Avenue-boulevard Tétrault-boulevard Barrette jusqu’à la limite ouest de la ville (secteur Dubuisson);  

• • À Val-d’Or, du chemin Brador, à l’est du secteur urbanisé de la ville, jusqu’au carrefour giratoire 3e Avenue-boulevard Tétrault-boulevard Barrette. 

En plus de ces travaux, la 117 sera doublée entre la sortie ouest de Rivière-Héva et le quartier Cadillac, de Rouyn-Noranda, ce qui permettra des dépassements plus sécuritaires.  « Quand on parle de projets pour des infrastructures routières, la priorisation repose sur des questions de sécurité », a déclaré Geneviève Guilbault.  La ministre avoue cependant que la route 117, avec ses quelque 1200 accès directs, représente un dossier complexe.  « Oui, il faut tenir compte du facteur socio-économique en fonction de l’accessibilité au territoire et à sa vitalité.  Il y a une foule d’enjeux en sécurité routière.  C’est un équilibre que l’on recherche entre la sécurité et la vitalité. » 

Un projet de société pour Pierre Dufour 

En compagnie de ses collègues députés caquistes de la région, le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, n’était pas peu fier de l’annonce de sa collègue.  « J’en avais fait un enjeu électoral, s’est-il plu à rappeler aux dignitaires présents à la conférence de presse.  Nous avions donné l’exemple de ce que nous pouvions faire avec la courbe Brière, un dossier que nous avons réglé après 50 ans d’attente.  Je suis aussi très fier de l’établissement du bureau de projet de la 117, qui fait un excellent travail. » 

De son côté, Daniel Bernard a rappelé que la 117 ne se termine pas à Rouyn-Noranda.  Elle se prolonge en Ontario et elle est la porte d’entrée du transport lourd pour l’Ouest canadien.  C’est pourquoi, selon lui, la population a aussi son rôle à jouer pour améliorer la sécurité sur la route.  « On va faire des améliorations, mais les usagers de la route ont leurs responsabilités, de dire le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.  La majorité des accidents analysés par le Bureau de projet sur la 117 sont dus à un facteur humain.  Il faut être prudent au volant, être patient.  Prévoyez un « buffer » (sic) quand vous vous déplacez, ne conduisez pas avec les facultés affaiblies.  Ce sont tous des comportements qui vont rendre la route plus sécuritaire. » 

Ces cinq grandes interventions ne sont que le commencement, affirme Geneviève Guilbault.  « J’ai demandé au Ministère d’élaborer une planification sur cinq ans (2024-2029) dans le but d’assurer la conservation et la sécurisation des chaussées dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, a-t-elle indiqué. Tous les efforts nécessaires sont déployés pour planifier des interventions judicieuses en vue d’empêcher la dégradation des chaussées. À cela s’ajoute un mandat donné aux cinq centres de services du Ministère pour réaliser 10 kilomètres de réfection de chaussée par année dans leurs secteurs respectifs. »