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11 octobre 2023

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

Bien s’entourer c’est la clé de la guérison

Témoignage de Jessyca Desruisseaux

jessyca desruisseaux

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Jessyca Desruisseaux souhaite rappeler aux femmes d’être attentive à leur corps et de ne pas hésiter à consulter rapidement.

Si les femmes de 50 à 69 ans représentent le plus haut taux de cancer du sein, les femmes de tous âges sont susceptibles de recevoir ce diagnostic. C’est le cas de Jessyca Desruisseaux qui a découvert un cancer du sein hormonal à l’âge de 40 ans. 

Alerte des changements corporels et des signaux de son corps, Jessyca Desruisseaux, tout juste âgée de 40 ans, découvre une masse au niveau de son sein gauche et une certaine enflure de ses ganglions en dessous du bras. Comme Jessyca était une jeune femme en santé avec aucun antécédent familial de cancer du sein, les médecins ne sont pas alarmés lors de sa première visite. Demeurant inquiète, elle retourne à l’hôpital à une deuxième reprise, 1 mois plus tard, où on lui fait une échographie et une mammographie.

« On m’a rappelé 3 semaines plus tard. L’attente c’est vraiment stressant. On m’a annoncé que c’était un cancer du sein. Le lendemain j’avais déjà un rendez-vous avec un chirurgien pour discuter de la procédure pour le retirer », se rappelle Jessyca environ 1 an après les évènements. S’en est suivi une deuxième opération à Montréal pour une ablation du sein complète et le retrait de la chaîne ganglionnaire, ainsi que de la chimiothérapie à Val-d’Or et des traitements de radiothérapie à Montréal.

« Je devais être traitée à Montréal étant donné que ma tumeur se trouvait dans mon sein gauche en avant du cœur. Ça prend une technique spécifique, ça s’appelle la technique par respiration. J’ai terminé ma radiothérapie en septembre. » Comme Jessyca est atteinte d’un cancer de type hormonal, cette dernière doit suivre un traitement d’hormonothérapie qui simulera, en avance, chez elle, la ménopause.

« Ça bloque les hormones et ça va me mettre en ménopause chimiquement un peu. Il ne faut pas que je produise d’hormones pour éviter que le cancer revienne », explique celle qui devra suivre ce traitement pour une période de 10 ans.  

Féminité et entourage 

Selon Jessyca, plusieurs facteurs l’ont aidé à passer à travers cette année de suivis et de traitements. « Sur le coup quand tu sais que tu vas perdre tes cheveux, tes cils, tes sourcils et ton sein, c’est difficile. Pour moi, les cheveux c’est super important, donc dès que j’ai su que j’allais faire de la chimiothérapie, je suis allée magasiner une perruque. Ça m’a beaucoup affecté de perdre en quelque sorte ma féminité. Pour prendre soin de moi et passer à travers cette épreuve, je fais plus de sport et je me suis surtout bien entourée », raconte Jessyca avec émotions.

Bien que son parcours ne soit pas terminé, elle regarde le chemin parcouru avec courage et fierté. D’ailleurs, Jessyca s’implique déjà à redonner à la cause en participant notamment à la course à la vie CIBC ayant eu lieu le dimanche 1er octobre dernier à la forêt récréative de Val-d’Or. Jessyca fait partie du top 5 des individus ayant amassé le plus de sous soit un montant de 1 391 $.

« Je n’avais jamais participé à la course à la vie CIBC. On ne s’attend jamais à avoir un cancer un jour, surtout quand tu n’en n’as pas dans ta famille. Il y a beaucoup de jeunes femmes qui sont atteintes du cancer du sein. J’avais envie d’amasser des sous pour permettre à la recherche de progresser. »  

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