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18 octobre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Un premier débat animé entre les candidats à la mairie de Rouyn-Noranda

©TC Media - Thierry de Noncourt

Le premier débat opposant les candidats à la mairie de Rouyn-Noranda a été houleux par moment.

Le débat était organisé par l’Association générale étudiante de l’UQAT (AGEUQAT). Il y a eu trois thèmes principalement abordés : la place des jeunes en politique municipale, le logement et le transport en commun. L’auditorium réservé par l’AGEUQAT était rempli à craquer de citoyens intéressés.

Sans surprise, Mario Provencher, maire sortant a mis de l’avant ses réalisations et son expérience. «Les huit meilleures années de Rouyn-Noranda ont été les huit dernières années, alors que j’étais maire.»

De son côté, Diane Dallaire a souligné le passé politique de sa famille et son expérience de gestionnaire. «Je veux servir les citoyens, je veux être à l’écoute de vous tous, dans le respect et dans l’écoute.»

Philipe Marquis a mis de l’avant sa grande présence sur les réseaux sociaux et ses efforts pour demeurer proche de ses concitoyens. «J’ai tenu des assemblées de district à mes frais pour me rapprocher de mes concitoyens.»

Richard St-Michel était présent pour défendre son enjeu de prédilection, le transport adapté et il a dénoncé le manque de logement. «Ils ont construit des buildings pour ceux qui ont de l’argent, mais ceux qui n’en ont pas des HLM dans les villages ou ailleurs, moi je vais me battre pour ça.»

Vuyani Gxoyiya a parlé de son passé politique en Afrique du Sud et de sa capacité d’adaptation. «J’inspire beaucoup de gens. Les gens ont dit, si lui il est capable de s’adapter aux conditions austères d’ici, on est capable.»

Prise de becs entre Marquis et Provencher

À un certain moment, Mario Provencher s’est attribué le mérite d’avoir réussi à obtenir un projet de loi d’intérêt privé pour offrir un congé de taxes aux promoteurs immobiliers pendant la crise du logement. M. Marquis est alors sorti de ses gonds. «J’aimerais faire un commentaire. J’ai été cherché un bill privé à Québec… Un maire, c’est quelqu’un qui va leader OK! Mais, c’est le conseil qui décide […] Un maire qui dit, moi j’ai fait ça, j’ai fait ça, c’est un maire qui vous compte des menteries», s’est-il emporté. Étonnamment, Richard St-Michel a tenté de se porter à la défense de M. Provencher. «Mario, c’est un être humain», a-t-il dit.

Place des jeunes

©TC Media - Thierry de Noncourt

L’auditorium de l’UQAT était plein de citoyens qui voulaient se renseigner sur les candidats à la mairie.

Mme Dallaire a déploré qu’aucun étudiant ne siège sur la corporation Cité étudiante. « Ce que la Ville peut faire, c’est de sensibiliser les employeurs d’avoir une certaine souplesse envers les étudiants employés», a-t-elle ajouté.

Généralement, les candidats s’entendaient sur les enjeux, comme le besoin d’améliorer le transport en commun ou préparer la venue de Ressources Falco en développant des terrains résidentiels.

M. Provencher a expliqué que des démarches avaient déjà été entreprises pour demander au gouvernement de céder certains terrains, tandis que Mme Dallaire soutenait que la Ville était en retard dans ce dossier. M. Marquis a rappelé que le logement avait été son cheval de bataille au cours des quatre dernières années.

Richard St-Michel a quitté la salle en plein débat après que l’enjeu du transport eut été abordé, il est parti en colère. M. St-Michel est bien connu pour sa croisade pour le transport adapté gratuit.

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