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06 juin 2018

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Desserte ambulancière: urgence d’agir

©Photo La Frontière/Le Citoyen – Archives/Thierry de Noncourt

Selon André Vézeau, conseiller chez Ambulances Abitémis (Dessercom), le temps presse pour transformer les horaires de faction en horaires à l’heure dans les secteurs d’Amos et du Témiscamingue.

Malgré des demandes répétées sur une période de 20 ans, le gouvernement n’a toujours pas acquiescé à la demande. «Depuis 1997 jusqu’à ce jour, l’état du réseau préhospitalier n’a cessé d’empirer. Le gouvernement a choisi de faire des annonces à la pièce, sans présenter de plan clair pour régler les problèmes», a déploré M. Vézeau.

Selon lui, on attendait que la demande vienne du CISSSAT. Celle-ci est venue dans une lettre, datée du 21 mars, où une «Demande de stabilisation de la desserte ambulancière en Abitibi-Témiscamingue», a été adressée par le PDG, Yves Desjardins. Si une annonce n’a pas été faite au 10 juin, maximum 13 juin, il faudra attendre à l’an prochain, avec les conséquences que cela pourrait avoir sur la sécurité des usagers, selon M. Vezeau. Et là encore, rien n’est certain.

Retards pour répondre aux urgences

Alors que les appels d’urgence se multiplient, les horaires de faction, où les ambulanciers sont de garde à leur domicile au lieu d’être prêts dans l’ambulance, peuvent occasionner des retards pouvant aller de 10 à 20 minutes, lors d’un appel d’urgence, sans compter les grandes distances à parcourir sur le territoire.

La zone ambulancière d’Amos compte trois véhicules ambulanciers assortis d’horaires de faction pour un taux d’utilisation clinique de 87,4 %, soit 1678 transports en 2015-20165. La zone couvre un territoire de 4645 km2 pour une population de 21 736 personnes. La zone de Ville-Marie comporte, quant à elle, deux ambulances assorties d’horaires de faction pour un taux d’utilisation clinique de 90,9 % en 2015-2016, soit un total de 880 transports sur un territoire de 1467 km2 pour 9252 personnes. Ces données étaient fournies dans la lettre adressée au ministère de la Santé et justifieraient amplement la transformation des horaires, selon M. Desjardins.

Dans une lettre datée du 8 mai, la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue a exprimé son inquiétude quant à la desserte ambulancière, jugée insuffisante.

Luc Blanchette sensible à la situation

«On a ajouté une permanence ambulancière à La Sarre, une à Rouyn-Noranda et une à Val-d’Or. Là, il reste deux autres endroits. La demande est analysée, on suit le dossier avec le CISSSAT. La demande est légitime et on va la regarder. On a aussi une demande pour le Témiscamingue. On a des difficultés avec les statistiques, étant donné la forte dispersion sur le territoire», a expliqué Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre régional.

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