Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

18 mai 2018

Le CFP Lac-Abitibi veut faire venir des étudiants étrangers

©Photo La Frontière/Le Citoyen - Marc-André Gemme

Les entreprises ne sont pas les seules à vivre avec la pénurie de main-d’œuvre. Les centres de formation professionnels ont également de la difficulté à trouver des étudiants. Le CFP Lac-Abitibi pense avoir trouvé une solution en s’associant avec une entreprise de recrutement international.

«Dans la région, on a une baisse de clientèle incroyable pour la prochaine année, a indiqué le directeur du CFP du Lac-Abitibi Yves Dubé. Des cohortes populaires telles que soudage, engins de chantiers, mécanique de véhicules lourds ou conduite de camion sont en péril.»

C’est pour cette raison que le CFP s’est associé avec l’entreprise RCI International pour tenter d’aller chercher des étudiants à l’étranger. Cette solution permettrait non seulement de régler le problème du manque d’élève, mais pourrait répondre au manque de main-d’œuvre qualifiée qui touche la région.

Bien que RCI ait des ententes avec certains centres de formation du Québec, c’est une première provinciale au niveau des métiers spécialisés comme la soudure et la mécanique.

Service clé en main

L’entreprise RCI permet aux entreprises de faire affaire avec des employés qualifiés provenant de pays francophones. Ils font entre autres affaire avec la France et la Belgique ainsi que plusieurs autres pays européens. L’arrivée de travailleurs français pourrait être avantageuse à bien des égards. Des ententes entre les deux pays permettent de faciliter plusieurs processus dont l’accès à l’assurance maladie, au permis de conduire, etc.

Alors qu’ils travaillent habituellement pour trouver des employés déjà qualifiés, l’entente avec le CFP du Lac-Abitibi leur permettra de dénicher des jeunes qui veulent venir poursuivre leur éducation au Québec.

«Ils vont adapter leurs services pour aller nous chercher des jeunes intéressés par l’Abitibi-Ouest et qui sont motivés à venir apprendre ici, a expliqué Yves Dubé. De leur côté, ils vont s’occuper de la logistique au niveau de l’immigration afin que tout réponde aux normes et que l’élève puisse se concentrer sur ses études.»

La direction du CFP va également travailler avec les entreprises de la région. Puisque les élèves étrangers pourraient travailler jusqu’à 20 heures par semaine (selon le nombre d’heures du programme), des ententes pourraient être faites pour trouver des emplois de fin de semaine aux jeunes étudiants. «Ça va aider les jeunes à se faire de l’argent et prendre de l’expérience et ça pourrait pallier au manque de main-d’œuvre de certaines entreprises», a souligné M. Dubé.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média