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17 mai 2018

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un nouvel outil pour mieux planifier la lutte contre les feux de forêts

©La Frontière/Le Citoyen - Archives

Alors que le risque d’incendies dans les forêts de l’Abitibi-Témiscamingue varie actuellement de bas à extrême selon les secteurs, le Service canadien des forêts (SCF) de Ressources naturelles Canada expérimente un nouvel outil qui pourrait permettre de prévoir les tendances à long terme.

Accessible au http://cwfis.cfs.nrcan.gc.ca, le Système canadien d’information sur les feux de végétation (SCIFV) génère plusieurs types de cartes offertes aussi bien aux spécialistes qu’au grand public.

«On peut y voir les risques d’incendie, bien entendu, mais aussi l’intensité que ceux-ci pourraient avoir, l’indice de sévérité prévu, les points chauds, etc. Ce ne sont toutefois pas des prévisions opérationnelles quotidiennes et opérationnelles comme celles de la Sopfeu, mais plutôt les grandes tendances. C’est un bon outil de planification stratégique à moyen et long terme», a expliqué Sylvie Gauthier, chercheure scientifique au SCF.

Des facteurs impondérables

Les projections sont calculées à partir de données telles que les conditions météorologiques, la température moyenne et l’indice de sécheresse. «Il faut comprendre que ce qu’on affiche sur les cartes interactives, c’est si toutes les conditions envisagées se manifestent, a nuancé Mme Gauthier. Ça ne dit pas qu’il y aura un feu à 100 %, mais ça donne une idée des chances d’embrasement si jamais un élément favorisant l’apparition d’un incendie devait se manifester.»

«Ça ne tient pas compte, non plus, de l’occurrence de foudre, des vents et des feux qui pourraient être allumés par des humains, des facteurs qu’on ne peut pas vraiment extrapoler», a-t-elle ajouté.

Une saison qui devrait être dans les normales

En date de la mi-mai, les territoires de l’Abitibi-Témiscamingue et du sud du Nord-du-Québec, où se retrouvent notamment Matagami et Lebel-sur-Quévillon, étaient ainsi traversés par trois zones différentes de risques d’incendie, allant d’élevés dans le sud du Témiscamingue à modérés dans les latitudes de Rouyn-Noranda et Val-d’Or, pour ensuite passer à bas à proximité et au-delà du 49e parallèle.

«À date, pour votre région, on prévoit une saison de feux qui devrait être considérée comme normale, a indiqué Sylvie Gauthier. Les prévisions pour l’indice de sécheresse ne sont pas extrêmes, alors on se retrouve avec des risques bas ou modérés.

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