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11 mai 2018

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Le CAAVD et le CISSS-AT unissent leurs efforts pour améliorer la santé des autochtones en milieu urbain

©La Frontière - Lucie Charest

L’indice de développement humain (IDH) calculé par les Nations unies dévoile un écart alarmant entre l’état de santé global où le Canada se classe parmi les cinq premiers alors que sa population autochtone arrive au 70e rang. Le CISSS-AT travaille à un projet pilote avec le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or (CAAVD) pour réduire cet écart.

«70e rang, c’est l’équivalent de l’IDH au Bengladesh», a illustré Édith Cloutier, directrice du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or (CAAVD) dès le début de sa présentation du projet pilote, «Mino Midji8ni», aux membres du CA du CISSS-AT qui se tenait à Ville-Marie le 10 mai.
«Depuis 2011, la population autochtone à Val-d’Or à triplé, a-t-elle poursuivi. Elle est passée de 850 dans la MRC de la Vallée-de-l’Or, soit 2,7 % de la population, à 3590 ou 8,3 % en 2016. Et cette tendance à la hausse n’a pas fini de croître.»

Notre but est de faire réapparaître ce qui est sous l’iceberg depuis 40 ans. -Yves Desjardins

Implantation
«Nous travaillons sur ce projet pilote en collaboration avec Édith depuis septembre 2017, a souligné Yves Desjardins, PDG du CISSS-AT. Nous aurons une clinique bonifiée. Ça ira aussi loin que donner une nouvelle identité au CAAVD. Notre but est de faire réapparaître ce qui est sous l’iceberg depuis 40 ans.»
Ce projet pilote s’échelonnera sur une durée de cinq ans. Il a déjà été présenté à la Commission Viens en octobre 2017, à différences instances comme le ministère de la Santé et Services Sociaux (MSS), le Secrétariat aux affaires autochtones (SAA), et les principaux élus de la région. Une rencontre conjointe avec le MSS et le SAA est déjà prévue de même qu’une rencontre avec la Commission Viens en août.
David McLaren, membre de la communauté algonquine de Keboawek, a salué l’initiative. Il a également souligné que dans le secteur Sud du Témiscamingue, les services s’étaient beaucoup améliorés auprès des Premiers Peuples. «Il n’y a pratiquement plus de plaintes de nos membres, a-t-il fait observer. Il faut aussi demeurer vigilant pour que les membres de nos communautés ne deviennent pas isolés et stigmatisés.»
L’ensemble des membres du CA a appuyé ce projet qualifié d’innovant qui pourrait être reproduit dans les autres territoires du Québec où des membres des Premiers Peuples vivent en milieu urbain.
 

©La Frontière – Lucie Charest

Yves Desjardins.

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